Le bouquin est sous-titré "La dernière enquête de Wallander", donc je ne pouvais que foncer.
L'inspecteur Kurt Wallander, policier suédois, est le héros de Mankell. C'est un type simple, qui tourne en rond parce qu'il a plein de problèmes personnels, peur de vieillir, rate sa vie sociale.
Mais c'est un bon enquêteur, avec des histoires menées sur un rythme réaliste : les enquêtes s'étalent sur plusieurs mois, avec leurs rebondissements, leurs stagnations, leurs avancées soudaines, et c'est super sympa à lire.
Ce tome, qui sera donc le dernier de la série, ne fera pas exception à la règle. Wallander a 60 ans, se sent plus vieux que jamais. Comme d'habitude, il ne reconnaît plus la société dans laquelle il vit, tellement elle a évolué, avec le métier de flic qui vire à la bureaucratie.
Il apprend de sa fille qu'elle est enceinte, et qu'il va donc devenir grand-père. Il rencontre sa belle-famille... et voilà que le beau-père de sa fille disparaît, suivi quelques semaines plus tard par la disparition de la belle-mère.
J'aime beaucoup le style de l'auteur, on y sent une certaine langueur, un sens du rythme qui s'écoule tranquillement. On est bien loin des polars nerveux.
A lire... après avoir lu toute la série !
C'est l'un des rares auteurs qui parvient encore à ne pas me faire lâcher le bouquin une fois que je l'ai commencé...