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 Sous les montagnes de Séphropanie

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aj crime
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MessageSujet: Sous les montagnes de Séphropanie   Sous les montagnes de Séphropanie Icon_minitimeMar 20 Nov - 23:28

Bientôt et avant première la vie d'une colonie Séphropane vue de l'intérieure.

Le texte vient de dire ses premiers babillages, la première édition d'ici deux ou trois jours.


Dernière édition par le Jeu 22 Nov - 20:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sous les montagnes de Séphropanie   Sous les montagnes de Séphropanie Icon_minitimeMar 20 Nov - 23:31

Cool ! On y sera ! Sous les montagnes de Séphropanie 344622

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MessageSujet: Re: Sous les montagnes de Séphropanie   Sous les montagnes de Séphropanie Icon_minitimeMer 21 Nov - 11:51

Yeah! Une bonne nouvelle! cheers

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MessageSujet: Re: Sous les montagnes de Séphropanie   Sous les montagnes de Séphropanie Icon_minitimeJeu 22 Nov - 20:17

Allé un début d'histoire qui je l'espère vous mettra l'eau à la bouche... je vais de ce pas mettre à jours la faune et la flore, ma machine à création s'est mise en route. Pourvu que ça dure!






Meïdane lustrait ses antennes, commençant une toilette bien méritée. Elle venait de passer de longues heures aux nurseries à s’occuper des oeufs et des jeunes Séphropans juste éclos qui se devaient d’être encore nourri manuellement. Elle enduisait des brosses de poils drus d’Entranien de salive entre ses mandibules acérées avant de venir frotter entre tous les interstices des petites plaques noires qui composaient sa tête oblongue. L’ouvrière prenait soin de caresser les facettes de ses yeux qui lui donnait une vision juste colorisée des coursives souterraines de la colonie à peine éclairées par les mousses fluorescentes vivant sur les parois.

Du haut de ses dix ans d’existence et de toute l’expérience accumulée, Meïdane prenait très à cœur son nouveau travail. S’occuper des générations futures représentait la tâche la plus enviée des ouvrières de la colonie. Elle devait prendre soin des œufs, les déplaçant sans cesse pour les placer dans les meilleures conditions d’humidité et de chaleur pour prévoir les fonctions et le sexe des larves qui allaient en sortir. Elle apprenait encore les arcanes de la préparation de la nourriture de ces dernières pour finir de les classer en fonction des besoins de la colonie. A ce stade tout était encore possible, de la Nounou aveugle, au guerrier ailé, toutes les gammes des fonctions du terrier pouvaient se décliner presque à volonté. La moindre erreur provoquerait un manque flagrant d’une ou plusieurs spécialités. Ce n’est qu’après la naissance des Séphropans juvéniles que le travail d’apprentissage commençait.

Simple ouvrière du nid, Meïdane s’occupait depuis toujours des reines pondeuses et de leurs progénitures à des stades divers. Si elles coûtaient moins à la colonie en instruction dans leur première année, l’éventail des tâches de leur fonction les obligeaient à toujours évoluer dans leur formation. Frottant avec plus d’énergie et générant des salives plus acides, elle astiquait les plaques de son abdomen et les jointures des six pattes qui s’y raccrochaient. Ces gestes automatiques résidaient dans la mémoire commune de sa race. Rien à voir avec ce qu’ils faisaient apprendre aux futurs techniciens qui devraient, tout au long de leurs 15 ans d’existence environ, entretenir les outils de son peuple et en développer d’autres en fonction des besoins. Ceux-là exerçaient au bout de trois longues années d’apprentissage assurant en plus les passerelles de technologies avec les peuples d’autres espèces bordant leurs territoires.

Ceux-ci s’étendaient presque exclusivement à une chaîne de montagnes, ils trouvaient leur pitance dans les vertes vallées encaissées au pied de leur habitat de rocaille. Pourtant, leur mémoire regorgeait de faits héroïques de guerriers partant conquérir de vertes contrées, faisant la guerre aux peuples voisins, pillant des villages la nuit, creusant des galeries le jour. Laissant à penser que les temps actuels se complaisaient dans la paix, ils entretenaient de fructueuses relations avec ceux qui furent leurs ennemis d’hier.

Ca toilette finie, l’ouvrière se déplaça rapidement de toutes ses pattes vers la cantine la plus proche. Incurvant son long corps en se servant de son abdomen pour aborder les virages, montés et descentes tortueuses des galeries creusées dans la roche. Les bruits de ses congénères parvenaient à elles, alourdis des flagrances des phéromones qui la renseignèrent mieux que n’importe quelle vibration sur l’état d’esprit de ses frères et sœurs. Quelque chose se tramait, elle s’en informerait bientôt lorsque plus proche ses antennes décrypteraient chaque message avec clarté.

Des odeurs lourdes lui parvenaient, transpirant d’une notion d’urgence. Elle reconnut un groupe d’éclaireur bien connu qui se gargarisaient de la fiabilité leurs informations. Meïdane entra dans la ruche bruissante qui regroupait beaucoup de Séphropans de spécialités diverses. Elle ouvrit en grand ses récepteurs en se faufilant dans des rangs sérés de guerriers qui, la dominant de toute leur taille dressés sur leurs pattes arrière, firent miroiter leurs plaques de blindage à son passage. Ses hormones toutes chamboulées malgré ça castration chimique, l’ouvrière rejoignit son groupe de nurses qui se moquèrent d’elle à coup de phéromones bien senties.

Des nouvelles circulaient à propos de la colonie de la bordure nord de la chaîne montagneuse qui les abritait presque tous. Avec le printemps et la débâcle des trombes d’eau s’abattaient sur la région. De nombreux éboulements avaient mis en péril la survie de plusieurs sous espèces Séphropanes de la région. Leurs colonies semblaient durement touchées, les nids abîmés jusqu’au cœur.

D’après les éclaireurs, le voyage vers ces groupes devenait possible au travers des montagnes dégagées des congères accumulées par l’hiver dans les cols d’altitude. Ils discutaient avec les guerriers de possibles missions de secours qui nécessiteraient la présence de nombreux membres afin de rendre possible la survie globale de leurs congénères.

Meïdane tourna ses antennes vers ses sœurs qui picoraient leurs champignons et moisissures agrémentés de sève de pin ou parsemés de quelques gouttes d’alcool de Chanvretin. Elles s’inquiétaient des œufs et progénitures des colonies dévastées. Meïdane apprit qu’un groupe important d’entre elles devraient prendre part aux éventuelles missions de secours. De leur groupe émana aussitôt une forte odeur de crainte qui fit se tourner les antennes et briller les facettes des yeux rougeoyants des guerriers.

Comme beaucoup des nurses autour d’elle Meïdane ne mettait que rarement les pieds hors de la tanière. Certaines avaient foulé la terre des forêts, d’autres s’aventuraient parfois dans les pierriers dégageant les accès de la colonie, pour sa part elle avait tout juste aperçut une vallée verdoyante pendant une aube orangée. Traverser les barrières rocheuses qui réduisaient leur vision du ciel la terrorisait. L’ouvrière d’expérience souhaita jusqu’au tréfonds de son être ne pas faire partie d’une telle aventure.

Elle jeta un coup d’œil aux guerriers dont elle avait ouvert les rangs quelques minutes plutôt. Le regard de braise de certains se fixait sur elle, les lourdes masses d’équilibrage de leurs antennes se balançant dans sa direction. Une chaleur soudaine se répandit dans son abdomen, allumée du désir de se blottir au jour venu dans un trou de roche avec l’un de ces fiers défenseurs. Ses deux cœurs balancèrent entre la peur atavique du monde extérieur et l’attirante présence bestiale et hautaine du guerrier.







Et voilà j'espère vous pondre la suite dans les semaines qui viennent si j'ai un peu de temps à y consacrer. Il faut que j'avance les clones se rebellent, que je ne m'endorme pas sur le premier Jedi et que je remette le pieds à l'étrillier d'Heilénia.... ça commence à faire beaucoup, sans compter les relecture de mes anciens romans et ou nouvelles...
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MessageSujet: Re: Sous les montagnes de Séphropanie   Sous les montagnes de Séphropanie Icon_minitimeJeu 22 Nov - 20:24

Et bien, j'avais l'impression de regarder un documentaire de la vie des insectes! Et c'est un compliment! jocolor
L'hérroine est vraiment attachante et on en apprend vraiment beaucoup sur la culture des Séphropanes! Le tout est bien écrit et super intéressant! C'est sans difficulté que l'on arrive à la fin et surtout avec impatience qu'on attend la fin!
Je sens que ces petites historiettes sur Galéir vont vite devenir des merveilles nous permettant de mieux installer et fair ecomprendre notre monde!
Un futur recueille pourquoi pas? Sous les montagnes de Séphropanie 344622

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MessageSujet: Re: Sous les montagnes de Séphropanie   Sous les montagnes de Séphropanie Icon_minitimeJeu 22 Nov - 20:34

C'est pas encore la fin, je dévrais leur faire subir une aventure pour inventer la Séphropanie et ses habitants. J'ai pas le choix il faut que j'en passe par l'écriture pour voir apparaître tous les éléments d'un environnement. C'est comme cela que je fonctionne, tout se dévoile à mon regard et à mon imagination au fur et à mesure qu'une scène se construit et que je décris des choses, pour les besoins de mon action.
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MessageSujet: Re: Sous les montagnes de Séphropanie   Sous les montagnes de Séphropanie Icon_minitimeJeu 22 Nov - 20:50

C'est une façon tout à fait honorable de travailler en tout cas, et j'avoue qu'il m'arrive toujours d'ajouter des éléments qui n'étaient pas prévu au départ lorsque j'écris! Very Happy

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MessageSujet: Re: Sous les montagnes de Séphropanie   Sous les montagnes de Séphropanie Icon_minitimeJeu 22 Nov - 22:03

Bien décrit ce petit monde des insectes ^^ Par contre le "nourrit manuellement" du début, je ne sais pas si on peut donc dire "manuel" si ils n'ont pas de mains ? ^^

J'ai hâte de voir comment ils vont se débrouiller dehors ^^

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MessageSujet: Re: Sous les montagnes de Séphropanie   Sous les montagnes de Séphropanie Icon_minitimeJeu 22 Nov - 22:59

Début d'histoire très agréable, en effet, avec un background et des descriptions assez fouillés.
Vivement la suite !

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MessageSujet: Re: Sous les montagnes de Séphropanie   Sous les montagnes de Séphropanie Icon_minitimeVen 23 Nov - 0:25

Bien vu Notsil, je réfléchis à cela, je trouve une solution qui me convienne et je fais les modifs qui vont avec.
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MessageSujet: Re: Sous les montagnes de Séphropanie   Sous les montagnes de Séphropanie Icon_minitimeVen 7 Mar - 15:19

Salut à tous,

Vous l'attendiez peut-être depuis longtemps mais voici enfin la suite de cette histoire avec encore plus de fourmis géantes, plus d'amours, plus d'actions...

Allé place à l'histoire:




Meïdane termina son repas sous les moqueries de ses sœurs. Elle leur affirma ne pas vouloir partir avant de quitter la tablée, son repas expédié. La cantine s’était vidée et elle s’enfuit comme une ombre dans les couloirs. Il lui fallait se rendre à la pouponnerie.

Des ouvriers spécialisés y creusaient des trous dans les grandes salles de terre spécialement ventilées. Toutes les nurses recevaient les œufs juste pondus, en vérifiaient l’intégrité, disposaient sur les parois des trous des gelées à la composition complexe avant d’y placer les futures larves et de les reboucher de cires diluées de salive.

La tâche, répétitive et ennuyeuse, était pourtant essentielle. Des Séphropans voyaient leur existence s’arrêter avant de commencer à cause de la plus infime erreur des nurses pourtant concentrées. L’esprit de Meïdane vagabonda, se rappelant les phéromones musquées des guerriers qu’elle avait frôlés dans la cantine. Absorbée par sa tâche, elle ne vit pas approcher la surveillante.

Deux petits coups sur le sommet de son crâne la firent se relever de sa tâche. Meïdane se retourna pour regarder qui l’arrachait ainsi à ses rêves romantiques et à sa tâche. Une surveillante, la carapace décolorée et usées par le temps, se dressait au-dessus d’elle. Avait-elle commis une erreur ? La réponse ne tarda pas, saturant ses récepteurs placés sur ses longues antennes les phéromones lui parlèrent bien plus précisément que toutes les langues ayant pu être inventées par les races de Galéir.

~ L’aiguilleur t’a choisi ! Tu dois venir assister à sa programmation. Suis-moi rapidement, nous sommes déjà en retard !
~ Pourquoi aurait-il besoin de moi ? questionna-t-elle tout de même en quittant son poste.
~ Il a une mission à te confier, comme à de nombreux autres de la colonie. Cesse de tergiverser et viens avec moi.

Meïdane emboîtait à peine le pas de sa supérieure qu’une autre ouvrière la remplaçait. Elle s’interrogea beaucoup au cours du long cheminement dans les couloirs agréablement sombres de leur nid. Une pointe d’angoisse tiraillait ses flancs où ses cœurs battaient la chamade. Son biorythme augmenta malgré la température plutôt fraîche, bien que trop humide pour la saison, régulée par leur enfouissement. Jamais elle n’avait assisté à un tel rassemblement, inutile pour l’envoyer à ses tâches journalières, toujours identiques, répétitives. La nounou ne put qu’établir un lien avec les évènements qui lui avaient été rapportées quelques heures plus tôt. Sa petite existence tranquille risquait d’être entièrement chamboulée et son imagination lui servit son lot de craintes.

Pressées, elles débouchèrent dans un dernier boyau étroit. La surveillante tourna à gauche. Perdue dans ses conjectures, Meïdane la suivit du plus vite qu’elle put. Des odeurs puissantes activèrent ses récepteurs, trop tard. Elle venait de se mettre en travers du chemin d’un immense guerrier Séphropan. Des tons muscés d’alerte la chamboulèrent aussi bien que le choc physique avec une armure de combat lancée à pleine vitesse dans le passage resserré. L’ouvrière percuta durement une cloison avant de rebondir, l’abdomen par-dessus la tête. Sortant d’on ne sait où au milieu de sa confusion, trois pattes immenses aux crochets de jointure hypertrophiés l’enlacèrent. Son mouvement désordonné s’interrompit aussitôt.

Deux immenses yeux rouges brillaient, moqueurs, au-dessus de mandibules effrayantes. Meïdane crut défaillir, un guerrier immense à l’odeur envoûtante la tenait fermement sous son abdomen. Des phéromones crépitèrent envoyant simultanément plusieurs messages qu’elle dissocia très bien, insultes, menaces, moqueries, attirance. Elle répondit par des excuses, avant de reconnaître le Séphropan qu’elle avait croisé, envoûtée à la cantine quelques heures avant. Ses hormones s’affolèrent, il l’identifia alors et la serra d’un peu plus prés. Meïdane s’amollit entre ses pattes, presque offerte.

La surveillante les rappela à l’ordre par quelques coups d’antennes bien senties, douloureuses. Le guerrier dont elle ne connaissait pas le nom la reposa délicatement, l’effleurant doucement de ses armes menaçantes. Meïdane emboîta une fois de plus le pas de la surveillante, frissonnant des échos du pas martial qui la suivait et qu’elle percevait dans le sol de la galerie.

Ils pénétrèrent dans une vaste salle voûtée déjà remplie de Séphropans de toutes spécialités. Le guerrier se serra contre elle, poussé par les derniers retardataires. Il en fut encore pour quelques bouffées d’hormones portées, mélangées aux phéromones émises de tous côtés. Le guerrier se frotta délibérément à elle, exploitant la faille de sa castration conceptuelle. Meïdane réussit tout de même à se maîtriser pour ne pas ameuter toute l’assemblée, réceptive à l’excitation du mâle non reproducteur contre son flanc droit. Elle aurait tant aimé se faufiler entre ses pattes hérissées de piques chitineuses pour se frotter sous son abdomen où la faiblesse de l’armure apportait un peu de douceur à cette masse dessinée de brutalité. Ce n’était ni le lieu, ni le moment.

Un vieux mâle reproducteur, doté d’ailes gigantesques, escalada une paroi pour se nicher au surplomb de la tribune qui les dominait. Dans son dos, deux ouvrières de maintenance ouvrirent des loquets qui provoquèrent un afflux massif d’air. Passant tout autour de l’aiguilleur, les vortex assureraient une large diffusion de ses phéromones de communication pour toucher chaque membre de la colonie, choisis et rassemblés. Il les scruta de ses yeux mauves au-dessus de ses mandibules de taille moyenne dont une présentait des brèches. Il battit des ailes avant de les rabattre sur son corps plus grand, plus fin et moins armé que celui d’un guerrier. Mais sa semence, activée par les éléments chimiques de la gelée qui l’avait vu naître et grandir, pouvait servir à procréer dans la matrice de la reine. Ses suivantes pouvaient, elles aussi, être transformées en reine lorsque le besoin d’un grand nombre d’œufs se faisait sentir.

Un profond silence se fit, plus une patte ne bougeait, plus une antenne ne se balançait. L’aiguilleur laissa alors s’échapper des salves de phéromones que tous perçurent.

~ Vous avez été choisis et rassemblés ici parce que j’ai une mission de la plus haute importance à vous confier. Avec un peu d’avance et beaucoup de vigueur le printemps a provoqué une fonte massive de la neige à basse et moyenne altitude. Si nous n’avons pas été trop touchés, le Nord de la Séphropanie reçoit des pluies diluviennes. Les deux effets cumulés font déborder les cours d’eau, gonflent les chutes, provoquent d’immenses glissements de terrain. Nous sommes depuis très longtemps en paix avec nos frères du Nord et toutes les colonies sorties de l’hivernage répondent à leur appel pour leur faire parvenir des vivres et de la main d’œuvre. Leurs greniers ont été éventrés, leurs nurseries saccagées, leurs nids crevés, percés, effondrés. C’est pour cela que vous êtes aussi nombreux et de spécialités très diverses. Il va falloir reconstruire, déplacer, aider, soigner, trouver des solutions techniques pour rendre leur existance supportable. La route sera longue et semée d’embûches. Les conditions dehors ne sont pas excellentes, les cols d’altitude viennent juste d’être déclaré praticable et une troupe aussi nombreuse attirera sûrement l’attention des plus gros prédateurs.
« Vous avez été triés sur le volet pour accomplir cette mission et nous vous confierons une partie des ressources de la colonie pour aider ceux qui en ont le plus besoin. Votre reine se joint à moi pour vous demander d’en prendre le plus grand soin et d’en faire le meilleur usage. Nous avons besoin de vous tous, vous ne devez pas commettre d’imprudence. Nos meilleurs guerriers vous accompagnent, la colonie s’en trouvera donc privée. (Le Séphropan contre Meïdane se gonfla de fierté en profitant pour la dominer de sa force. Par réflexe, elle se colla contre son flanc tout proche, mélangeant un peu plus ses pattes aux siennes si cela fut encore possible). Vous devrez donc agir au plus vite afin de nous revenir avant la saison chaude et nous permettre d’engranger suffisamment de provisions pour le prochain hivernage.
« Vous connaissez donc votre mission et devez avoir une meilleure idée que moi-même de ce qui vous sera nécessaire là-bas. Vos surveillants vont vous rassembler afin de coordonner vos actions. Vous partirez dans une journée, juste après la tombée de la nuit. Vous vous déplacerez de préférence à la faveur de l’obscurité et à marche forcée.

Les loquets dans le dos de l’ailé se refermèrent. La foule des Séphropans s’agita, reprenant le couplet du discours d’un cœur de phéromones. Un groupe d’ouvrier s’élança vers la sortie droit sur Meïdane qui tenta de reculer, coincée dans le fond de la salle. Elle se recroquevilla pour ne pas être piétinée. Trois pattes guerrières se plantèrent devant elle, l’enfermant dans une cage pour sa protection. La paire de mandibules immensément menaçantes claquèrent en même temps que des phéromones agressifs ramenaient à un peu plus de discipline. Le groupe d’ouvrier s’arrêta net, l’abdomen dans la poussière. Quelques coups d’antenne de combat aux masses très lourdes ordonnèrent des rangs afin de quitter la salle en bon ordre.

Meïdane se trouvait juste là où elle désirait tant se trouver. Elle déplia ses pattes pour se coller aux poils doux de l’abdomen de son protecteur, caressant de ses antennes les jointures des pattes du guerrier vibrant de colère. Une fois que le flot de Séphropans fut devenu régulier, il lui intima l’ordre de sortir de sa cachette. Elle le quitta avec regret, avalée par le flot continu de corps insectoïdes.

~ Nous nous reverrons bientôt, Meïdane. Sois en sûre !

Surprise, elle se retourna. Il s’était renseigné sur elle ? Réfléchissant un instant de trop la nurse questionna :

~ Je ne connais pas ton nom ?

Elle ne perçut que des pointes de moquerie dans la réponse de son guerrier, avant d’être trop loin pour décrypter ses phéromones dans la cohue qui l’emportait vers un travail exaltant. Les dangers seraient grands, la peur de l’inconnue écrasa ses organes internes. Encore quelques heures avant de quitter pour la première fois son nid douillet et affronter le monde dangereux au delà des limites de la colonie. Et pour partir où ? Loin, si loin, pour ce qu’elle en savait à l’autre bout de la Galéir. Son stress augmenta encore d’un cran.

Meïdane ne doutait pas de trouver une protection efficace auprès de son guerrier. Celui-ci aussi représentait une grande part d’inconnue, bien qu’elle trépigna de l’explorer. Son esprit s’évada une fois de plus alors qu’elle rejoignait ses compagnes de labeur pour préparer le départ.





Voilà, en espérant que cela vous ait plu et en attendant vos lectures, avis, critiques...
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MessageSujet: Re: Sous les montagnes de Séphropanie   Sous les montagnes de Séphropanie Icon_minitimeVen 7 Mar - 21:10

J'aime beaucoup ! Pas évident d'humaniser des non-humains, et tu le fais à merveille, je trouve ! Sous les montagnes de Séphropanie 344622

Vivement la suite !

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MessageSujet: Re: Sous les montagnes de Séphropanie   Sous les montagnes de Séphropanie Icon_minitimeVen 7 Mar - 22:25

Aaah !

Je plussoie Minos! Tu décris la vie de ces non-humains à merveille!
Pour moi, cette histoire à un petit côté conte qui est tout à fait charmant! J'ai l'impression de lire une histoire sortie de mes meilleurs souvenirs d'enfance!
C'est du très bon, donc! Sous les montagnes de Séphropanie 344622

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MessageSujet: Re: Sous les montagnes de Séphropanie   Sous les montagnes de Séphropanie Icon_minitimeVen 7 Mar - 22:34

Merci merci, Un conte pour adulte alors...

vous êtes trop bon. Je rassemble mes idées pour la suite et dés que c'est mis en page je vous le livre...

Cette après midi c'est le dernier samourais qui m'a retenu. Il y a d'ailleurs une scène qui me rappelle l'une des dernières que j'ai écrite pour dispergerum antecessor.
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MessageSujet: Re: Sous les montagnes de Séphropanie   Sous les montagnes de Séphropanie Icon_minitimeLun 10 Mar - 13:08

Ah, c'est un très chouette morceau que tu nous offres là ^^

Déjà que je suis fan de ces petits insectes, tu nous retranscris très bien leurs sentiments ^^

L'expédition à l'extérieur risque d'être intéressante...

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MessageSujet: Re: Sous les montagnes de Séphropanie   Sous les montagnes de Séphropanie Icon_minitimeVen 28 Mar - 23:37

Voilà, nouveaux morceau comme promis avec quelques descriptions environnementales:




Le ciel, piqueté d’étoiles, brillait d’une douce lueur au-dessus du pierrier où la caravane se rassemblait. Meïdane tremblait, de peur mais aussi d’excitation. Elle quittait pour la première fois les corridors creusés sous la montagne qui l’avaient vu naître et l’abritaient depuis. La vaste vallée s’ouvrait devant elle, un frisson la parcourut, rien n’arrêtait son regard. Au loin, sombres, accueillantes, inaccessibles, des montagnes s’envolaient vers la voute brillamment éclairée. La nuit résonnait du bruit des membres de sa colonie sur le départ.

Tout autour d’elle l’effervescence régnait dans un cahot bien organisé, les surveillants et les guerriers veillant de toutes parts, donnant des ordres à coup de phéromones qui s’envolaient au vent. Jamais Meïdane, même dans ses pires cauchemars, n’aurait rêvé de voir autant de vers Blistres s’aligner comme à la parade. Avec ses sœurs elle avait fini de charger ceux qui leur avaient été alloués. Leurs anneaux rosés ployaient sous les fontes remplies de matériaux, fournitures et autres provisions. Les vers, disposés à la queue leu leu, avaient été attachés entre eux pour former un long ruban de chair frissonnante. Meïdane attendait patiemment, immobilisée par la crainte du nouvel environnement qu’elle découvrait que la caravane se mette en marche pour voir les vagues ondulantes des anneaux s’agiter en rythme sous la pâleur des étoiles.

Quelques Séphropans lui avaient déjà décrit les longues marches dans le monde ouvert, les Blistres ondoyant de tous leurs anneaux en une reptation crissant. Long comme deux Séphropans, les animaux vivaient principalement sous terre mais pouvaient passer de longues périodes à l’air libre pour passer des zones pierreuses pour trouver de nouveaux pâturages de Chênes Parapluie. Les Blistres creusaient des trous d’une trentaine de centimètres de diamètres entre les racines des grands arbres pour se nourrir de leurs bulbes. Des ouvriers conçus avec une très petite taille remplissaient la mission de les déloger. Des guerriers chasseurs les attrapaient dés que les vers mettaient leurs bouches circulaires bardées de plusieurs rangées de dents à l’extérieur pour les tuer, assurant un apport de protéines conséquent aux colonies. Les plus gros spécimens étaient capturés, parqués, matés puis éduqués pour servir de bêtes de somme.

Soudain, une bousculade interrompit ses pensées, des phéromones d’alerte l’informèrent du lieu où ses yeux devaient se poser. Un peu plus bas dans la pente un vers se démenait sous sa charge surement mal répartie. Des fontes et des objets volaient en tous sens. Certains ouvriers Séphropans roulaient encore dans la poussière et les pierres. La bête menaçait maintenant de désorganiser la caravane qui partirait bientôt. Un immense guerrier se précipita, véloce, dressé sur ses deux pattes arrières. Evitant le corps annelé, il donna plusieurs coups secs avec les masses au bout de ses antennes, servant de lests. Réalisant quelques bons, le guerrier contourna le Blistre fou pour lui asséner quelques coups bien placés et vicieux.

Meïdane regardait passionnément le combat, ne reconnaissant pas encore son guerrier. Détaillant de corps bardé de pics dont les yeux rouges brillaient dans la nuit. Après quelques pas d’élan, le Séphropan sauta littéralement sur le dos du vers qui se contorsionnait encore brutalement. De ses mandibules acérées le guerrier saisit la bête sous la tête. Son aiguillon brilla au bout de son abdomen avant de venir se planter précisément entre deux anneaux avec un sombre craquement. Tout le corps de l’animal se contracta, raccourcissant d’au moins deux mètres. Le Séphropans ouvrit ses mandibules. Le vers tomba sur le sol, inerte, la tête presque détachée du corps au milieu d’une mare de fluides gras. De quelques coups de pattes le Séphropans fit glisser la victime dans la pente.

Ce n’était pas son fier guerrier, Meïdane ne le reconnaissait pas, même sans son odeur à portée d’antennes. Le tueur exhorta les ouvriers à se remettre à la tâche, ramasser le matériel éparpillé, remplacer les fontes éclatées, répartir le poids sur les autres Blistres de bât. Il fallait reformer la chaine, l’heure du départ approchait et il se devait de camper avant le lever du soleil. Cette première étape constituait juste une mise en route, un entrainement sur la longue route qui les emmènerait vers le Nord entre les montagnes et l’inconnue.

~ Sale bête, je ne pensais pas qu’elles fussent aussi dangereuses, lui dit l’une de ses jeunes compagnes qui s’était glissée prés d’elle.

Meïdane se secoua, cessant de scruter la caravane pour tenter d’apercevoir son guerrier. Elle décryptait les phéromones, jetant un coup d’œil au Blistre le plus proche. Enfin, faisant claquer ses mandibules arrondies elle répondit :

~ Ils sont chargés et attachés, nous ne risquons plus rien de la part de ceux là.

La jeune nurse se rapprocha d’elle, lui accordant toute sa confiance. Meïdane se sentait bien moins à l’aise que ce qu’elle montrait mais sa principale occupation depuis qu’elle attendait consistait à tenter d’apercevoir le beau guerrier inconnu. Elle avait bien tenté de savoir qui avait bien pu lui donner son nom mais sans succès. Elle n’avait réussi qu’à s’attirer des regards moqueurs de ses consœurs très certainement dans le coup. Meïdane s’inquiétait tout de même de ne pas le voir, faisait-il toujours partie de la mission de secours ? Elle ne le voyait nulle part. Mais ils étaient si nombreux.

De l’avant un groupe de guerrier descendait toute la colonne, vérifiant les harnachements, distribuant des consignes, reformant les rangs parfois à coups lests d’antennes. Les voyant arriver de loin les nurses, suivant les consignes des surveillantes, formèrent les rangs. Dans un capharnaüm indescriptible elles se déplacèrent toutes en même temps avec profusions de signaux odorants. Les longues minutes d’organisation détournèrent les pensées de Meïdane qui fut surprise de voir apparaître un guerrier à ses côtés l’espace d’un instant.

La Séphropane reconnut aussitôt les marqueurs chimiques de son guerrier. Ses deux cœurs firent des bons, pulsant plus discrètement sous sa carapace que la bouffée d’hormones qu’elle laissa échapper. L’effleurant de ses antennes, il s’assura que Meïdane respectait les consignes de préparation. D’autres guerriers vérifiaient les Blistres, leurs chargements, ainsi que leurs liens les ajustant de ci de là avec force commentaires acerbes.

Meïdane portait fièrement un lourd paquetage empli de tous les ustensiles de première nécessité pour sa survie personnelle si elle venait à devoir être autonome. Elle ne savait pas se servir des trois quart du matériel que chaque nurse emportait malgré les explications détaillées qui leurs avaient été fournies.

~ Je viendrais te voir au bivouac dans la journée. Ce n’est pas très bien équilibré et tu as emporté trop de choses.

La nurse aux hormones déficientes sentit son corps se réchauffer dans la fraîcheur de la nuit, percevant les effluves du guerrier qui se montrait sans aucun doute possible intéressé par elle.

~ Très bien, j’attendrais tes conseils avec impatience. Tu m’aideras à faire un trou ?
~ Ca sera inutile ! Nous rejoindrons la vallée pour se protéger au creux des Chênes Parapluie dans un camp quasi permanent.
~ Je n’en ai jamais vu de près, émit-elle curieuse.
~ Cette expédition t’apportera beaucoup d’autres découvertes. Je ferais mon possible pour t’expliquer un maximum de choses.

Il réorganisait rapidement son paquetage de gestes sûrs, précis et un peu sec. L’émotion de Meïdane s’envolait dans le léger souffle de vent. Il lui servirait de guide et elle se sentait défaillir. Le guerrier portait sur ses fontes les symboles de son grade. Elle n’y porta pas plus d’attention que cela, n’y comprenant pas grand chose, l’esprit vagabondant sur des vagues de plaisirs.

~ Nous nous verrons souvent alors ?
~ J’ai bien d’autres tâches mais je m’arrangerais pour ne jamais être loin.

Dressant ses antennes, le guerrier à l’exosquelette impressionnant des déformations de ses armes naturelles lança un ordre de rassemblement à ses hommes qui se mirent en mouvement vers la queue du convoi. Il la frôla avant de la quitter, répondant à sa question muette avant de lui tourner l’abdomen.

~ Mon nom est Quertrim !

Le guerrier Quertrim, aux yeux de braises, détalait déjà vers d’autres ouvriers, fièrement dressé sur ses deux pattes arrière. Meïdane le couva de son regard avant qu’une surveillante la rappelle à l’ordre d’un coup sec de lest.

~ Etre sous la protection d’un commandant d’escouade de la garde rapprochée ne t’autorise pas à quitter le rang. Regarde devant toi Meïdane nous allons bientôt nous mettre en route.

Obéissante, elle se tourna vers l’avant. La clarté des étoiles brillait sur les nuages de poussières soulevés par les longues colonnes qui s’ébranlaient. Admirative devant le spectacle féérique qui s’offrait à elle, la jeune nurse qui respirait pour la première fois le grand air, regarda loin devant. La lente reptation des vers Blistre commençait, ondoyant sur le pierrier d’un blanc jusque là immaculé. Une vibration sourde ébranlait Galéir au pas cadencé des milliers de Séphropans qui se mettaient en marche.

La tête de l’expédition obliqua sur la gauche, plongeant dans la pente vers la verte vallée dont Meïdane distinguait les dômes arborés dans la nuit. Habituée aux sombres coursives de la colonie souterraine la distance lui paraissait incommensurablement longue. Pourtant les paroles d’un brave guerrier lui assuraient qu’ils y seraient avant le lever du jour. Au milieu d’une grande confusion son groupe se mit en marche à son tour. Sous les invectives de guerriers et de surveillantes les ouvrières nurses prirent le pas en quelques minutes, laissant s’exprimer leur conditionnement génétique. Les minutes passant dans la monotonie de la douce vibration, les pensées de Meïdane retournèrent à leur distraction favorite :

« Quertrim, Quertrim, Quertrim….. » elle se répétait le nom comme un leitmotiv, attendant le campement avec une impatience désordonnée. Jamais elle n’avait ressentit un trouble aussi profond. Ses pensées lui échappant pour la première fois de ses dix ans d’existence, pourtant elle fantasmait parfois sur quelque individu croisé dans une coursive, une salle ou la cantine. Qui a dit que l’amour n’existait pas sous la terre de Séphropanie ? Même si cela ne fait pas partie du langage usuel de ses habitants.







En espérant ne pas avoir laissé trop fautes. Je vais de ce pas complêter le bestiaire...


Dernière édition par aj crime le Sam 29 Mar - 0:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sous les montagnes de Séphropanie   Sous les montagnes de Séphropanie Icon_minitimeVen 28 Mar - 23:45

Yeah, la route commence ^^

Pas trop de fautes, où alors je les ai loupées ^^ :

Citation :
un frisson la parcouru,
->parcourut

Citation :
pour former un long ruban de chaire frissonnante.
->chair

Citation :
des phéromones d’alerte l’informèrent du lieu où ses yeux devaient de poser
->devaient se poser ?

Citation :
Le Séphropans sauta littéralement sur le dos
->Séphropan

Citation :
avant le levé du jour
->lever

Valà, ta Séphropane est bien sympathique en tout cas, et visiter l'extérieur d'un oeil neuf risque d'être intéressant ^^

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MessageSujet: Re: Sous les montagnes de Séphropanie   Sous les montagnes de Séphropanie Icon_minitimeVen 28 Mar - 23:59

Toujours aussi chouette, cette histoire. Rien que lire les excellentes descriptions de personnages aussi peu humains physiologiquement est un régal. Bravo ! Sous les montagnes de Séphropanie 344622

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MessageSujet: Re: Sous les montagnes de Séphropanie   Sous les montagnes de Séphropanie Icon_minitimeSam 29 Mar - 0:37

Ravi que cela vous plaise même si cela me prend le temps que j'aurais pû donner à l'expédition. D'ailleurs, si quelqu'un veut de l'aide sur des descriptions je donnerais avec plaisir un peu de mon temps, j'adore ça. Je ferais en revanche des propositions / corrections sérieuses sur les textes de l'expédition à défaut de relectures de l'encyclo comme ça si ça peut vous faire gagner un peu de temps pour l'écriture.

C'est que j'ai encore pleins de choses à dire sur mes Séphropans et il va aussi falloir que je fasse intervenir des Svetlaniens (j'ai quelques idées) et des créations du monde général de Galéir. Bon merci à Notsil pour les corrections, elles ont été reportés.


Question pour Minos : Est ce que cela te dérangerait si je mettais ma nouvella (ça fera à peu près ça en taille définitive je pense) "Sous les montagnes de Séphropanie" sur Heilénia de façon à proposer une découverte d'une des facettes de Galéir à ceux, bien trop rares à mon goût (sans dépressier les avis qui m'ont été donnés par les fidéles), qui sont intéressés par mes écrits sur mon Fofo ?????
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MessageSujet: Re: Sous les montagnes de Séphropanie   Sous les montagnes de Séphropanie Icon_minitimeSam 29 Mar - 0:38

Si t'as des questions pour les Svetlaniens, n'hésite pas à me demander comme je n'ai pas encore très bien détaillé leur mode de vie en général ^^

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MessageSujet: Re: Sous les montagnes de Séphropanie   Sous les montagnes de Séphropanie Icon_minitimeSam 29 Mar - 2:07

aj crime a écrit:
Question pour Minos : Est ce que cela te dérangerait si je mettais ma nouvella (ça fera à peu près ça en taille définitive je pense) "Sous les montagnes de Séphropanie" sur Heilénia de façon à proposer une découverte d'une des facettes de Galéir à ceux, bien trop rares à mon goût (sans dépressier les avis qui m'ont été donnés par les fidéles), qui sont intéressés par mes écrits sur mon Fofo ?????
Bien sûr que ça ne me dérange pas, surtout que chacun est propriétaire de son texte ! Wink

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MessageSujet: Re: Sous les montagnes de Séphropanie   Sous les montagnes de Séphropanie Icon_minitimeSam 29 Mar - 12:15

Et bien et bien, voici une suite qui m'a vraiment bien plue!
Tes personnages sont vraiment intéressant et "humain" de plus, nous avons affaire à un univers très détaillé!
Je n'aime pas, j'adore! Sous les montagnes de Séphropanie 344622

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MessageSujet: Re: Sous les montagnes de Séphropanie   Sous les montagnes de Séphropanie Icon_minitimeLun 18 Aoû - 22:55

Comme promis, je me suis remis au travail et vous donne un peu de lecture, par hasard sous les montagnes de Séphropanie.L'histoire doit commencé à remonter à loin dans vos esprits mais c'est plutôt court et je compte bien boucler d'ici quelques semaines... En espérant que ça vous plaise et n'hésitez pas à m'aider en passant pour trouver les méchantes affraid fautes d'orthographe qui se baladent toujours dans mes lignes....




Le soleil pointait derrière les cimes de l’Est. Colorant le ciel parcouru de bandes de nuages de teintes plus ou moins orange, les lunes palissaient avant son arrivée. Fourbue par la longue marche, Meïdane aidait sans faiblir ses consœurs à décharger les Blistres. Fatigués et affamés, ses derniers plongeaient dans le sol dés qu’ils se trouvaient libérés de leur charge. Fixés à des piquets, les liens se déroulaient à une vitesse stupéfiante alors qu’ils se faufilaient entre les racines des arbres immenses de la vallée.

Meïdane jetait régulièrement des regards curieux entre les troncs au diamètre impressionnant surmonté d’une épaisse chevelure verte. Le vent faisait ondoyer les feuillages épais découpés de pointes aigues. Elle apercevait régulièrement les sommets ourlés de neiges éternelles qui prenaient une couleur sanglante au fur et à mesure de l’ascension du soleil. Ses yeux la piquaient de plus en plus violemment alors que la lumière s’intensifiait. Le moment de s’abriter approchait.

Les nurses finissaient de ranger leur matériel lorsqu’un guerrier ouvrit leur rang. Il s’arrêta à quelques pas de Meïdane qui se retourna vivement en percevant ses effluves. Surprise, elle faillit perdre connaissance.

~ Suis-moi ! lui envoya–t-il par une chaine de phéromones très précise.

N’attendant pas de réponse, il se retourna aussitôt. Meïdane laissa sa tâche à une autre ouvrière, mettant ses pattes dans les pas de son guide et protecteur. Quertrim savait parfaitement où il allait, s’orientant sans difficultés au milieu des milliers de Séphropans en plein travail qui commençaient à se glisser dans les cavités qui s’ouvraient entre les racines qui dépassaient par endroit.

Le guerrier la guida entre les chênes parapluie pour se diriger vers l’un des arbres nourricier isolé, immense, formidablement bien entretenu aux feuilles particulièrement foncés, presque noires. Ils pénétrèrent sous les frondaisons à plus de trois cent cinquante mètres du tronc qu’elle ne réussissait qu’à deviner au centre de l’ombre d’un noir d’encre projeté par le géant des forêts. Impressionnée, l’ouvrière ne put qu’émettre un sifflement entre ses mandibules. Des guerriers allaient et venaient un peu partout.

~ Ce chêne, plutôt rare, est d’une espèce légèrement différente de ceux qui nous entourent, expliqua Quertrim à son invité. C’est un patriarche ! C’est à son pied que tu trouveras systématiquement les quartiers généraux et les chaines de commandement militaires. Si tu te perds dans un camp, tu recherches le patriarche, tu trouves une sentinelle et tu me demandes. Il se fera un plaisir de t’amener auprès de moi, quelque soit l’endroit ou je me trouve sous les frondaisons ou entre ses racines.
« Cet arbre bénéfice de soins particuliers, il y a très peu de Blistres à son pied parce que nos galeries prennent toute la place, c’est le point central du camp. Les bouquets de champignons y sont plus fournis et les espèces plus diversifiées, on trouve dans ses branches de nombreuses proies.
« Les patriarches se placent au centre d’un cercle de plusieurs kilomètres où l’on trouve des essences plus classiques dont il assure à lui seul la reproduction. Le bois en est moins dure et lorsqu’il meure, bien plus rarement que son harem, il se décompose en quelques années de façon à ce qu’un autre patriarche prenne sa place. Si ce n’est pas le cas, pour des raisons climatique le plus souvent, les chênes parapluies du centre disparaissent petit à petit pour laisser place à des prairies puis à des forêts avant d’être recolonisé par de nouveaux chênes. Le cycle complet s’effectue sur plusieurs centaines d’années, voir même parfois un bon millier.
~ Quelle belle leçon de chose, commenta la nurse bluffée par les connaissances de son guide.

Alors qu’ils s’étaient beaucoup rapprochés du tronc gigantesque, même pour un chêne parapluie, Quertrim s’engagea dans une galerie plutôt large. Deux gardes le saluèrent, il leur assura que l’ouvrière l’accompagnait. Les deux Séphropans en faction masquèrent leur surprise mais la laissèrent passer sans discuter.

~ Cette partie du camp est plus confortable et entretenue même en hivers. Hormis les ouvriers qui s’en occupent, ceux de ta caste n’y ont pas accès.
~ Tu me fais donc un grand honneur.

Il lui jeta un coup d’œil rougeoyant par-dessus son abdomen hérissé de pointes. Ils traversèrent encore quelques galeries avant qu’il ne vire à droite dans une large cavité. L’air, assaini par des aérations régulièrement nettoyées, s’emplissait de flagrances particulièrement appétissantes.

~ Notre repas a été servi dans les temps, émit-il avec des phéromones excités. Ce sont mes appartements, prends tes aises, personne ne te dérangera dans ce creux sans mon invitation explicite.

Son hôte jouissait de grands pouvoirs et Meïdane ne put que se sentir intimidée, voir même déplacée. Sa fonction l’obligeait à servir, vivant de bien peu. Lui semblait commander depuis toujours et se trouvait très proche du sommet de la hiérarchie Séphropane. Ce n’était pas qu’un simple guerrier comme elle le croyait, et bien plus qu’un commandant d’escouade anonyme. Elle se posait des questions sur sa filiation mais préférait les garder pour elle pour ne pas paraître indiscrète, curieuse, idiote ou même envieuse. Elle en apprendrait bien plus au fur et à mesure de leurs discutions.

Ils s’installèrent devant une quantité incroyable de mets succulent. Meïdane commença par servir son guerrier. Quertrim l’arrêta bien vite au milieu d’une foule d’odeurs moqueuses.

~ J’ai eu une vie de solitaire, expliqua-t-il vivement. Même les ouvriers affectés à mon seul service ne restent pas pour faire le service. De plus, la longue marche de la nuit a dû te fatiguer. Je le vois bien aux petites blessures sur tes pattes.

Meïdane soupira en s’apercevant de la lassitude qui envahissait tout ses membres. Elle positionna son grand corps et ses nombreuses pattes pour profiter du banquet sur lequel son hôte se jetait, dévorant dans tous les plats à sa portée.

~ Le grand air m’ouvre toujours l’appétit et il faut profiter de ces haltes dans les vallées proches de notre nid, expliqua-t-il. D’autres campements nous attendent où nous ne trouverons pas forcément un confort appréciable.

Au cours du joyeux repas qu’ils partagèrent ainsi, elle ne manqua pas de lui être agréable et de se rapprocher de lui. Ne masquant pas son excitation, il maintint leur promiscuité. Ils plaisantèrent et échangèrent des banalités sur un peu tout. Profitant de la présence de l’autre, loin du bourdonnement de la ruche et des jugements hâtifs de leurs homologues.

Il fouilla ensuite dans ses affaires pour en sortir une collection d’onguents, d’huiles, de crèmes et de médicaments exotiques. Meïdane en connaissait beaucoup. Il lui expliqua comment soulager les douleurs et les blessures de la route. Prise d’un affreux doute, elle questionna :

~ Tu ne restes pas ?
~ Je ne le peux pas ! De nombreuses tâches m’attendent. Conduire une telle expédition demande beaucoup d’organisation et les responsabilités des officiers sont nombreuses. Je devrais être occupé une grande partie du jour. (Une sourde douleur traversa son corps lisse d’ouvrière) Repose-toi ici, tu y es chez toi. Je reviendrai un peu avant le soir pour que nous rejoignions tes sœurs et que vous vous prépariez à la longue marche qui nous mènera à la prochaine étape.

S’accompagnant d’odeurs très masculines, il se plaça au dessus d’elle pour frotter la partie la plus douce de son abdomen sur le dos de Meïdane. Elle le caressa de ses antennes, lui procurant un vif plaisir. Ils se les enroulèrent, chuchotant des phéromones que jamais encore elle n’avait échangées dans ses dix ans d’existence. Il la quitta d’un dernier frôlement, disparaissant en quelques secondes dans la galerie. Le moment aurait pourtant pu s’éterniser des heures entières avant qu’elle ne s’en lasse.

Elle suivit ses conseils et s’occupa des blessures qu’elle avait récoltées pendant le court voyage. Meïdane visita les lieux avant de trouver un endroit où se reposer. Son corps las s’effondra, oubliant la solitude qui lui pesait soudain comme jamais au paravent. Elle cherchait constamment à s’isoler, avant.



Je sais c'est plutôt court mais ce sont les infos que je voulais passer ou presque.... Les prochaines scènes devraient arriver relativement vite.
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MessageSujet: Re: Sous les montagnes de Séphropanie   Sous les montagnes de Séphropanie Icon_minitimeMar 19 Aoû - 15:33

Aaaaah mais c'est la suite de l'histoire des Séphropans!
Cool!
Et que dire, si ce n'est, qu'une fois de plus, ça grouille d'information sur ce micro-univers qui s'insère parfaitement dans le monde de Galéir!
Chapeau !

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MessageSujet: Re: Sous les montagnes de Séphropanie   Sous les montagnes de Séphropanie Icon_minitimeMar 19 Aoû - 18:55

Et demain surement, une fois fini la scène suivante, avec beaucoup de grands sentiments, de la romance, de la rêverie, quelques informations bien entendu et une bataille Séphropans / Kirptarians en prime time lorsque je rentre du boulot.... Il faut que je finisse leur voyage pour fin Septembre avec la relecture globale alors bouchées doubles sur la Séphropanie.

Et puis une petite idée pour l'après recueil numéro 1, "les batailles Svetlaniennes" ou comment les colonies Séphropanes s'unissent pour rechercher de la nourriture sur la terre des Svetlaniens.
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