FF SW parodique, par Minos et Den (2007 ^^)

En fouillant ma messagerie, je suis tombée sur du dossier, alors forcément...

En avant Minos !

Idée d’histoire

Loque Skaï-Walker attendait dans l’antichambre des bureaux de Mon Mothma*, que celle-ci puisse le recevoir.

Dans le message qu’elle lui avait envoyé, il était question de dernier espoir pour un peuple opprimé, situation de tension extrême et de danger mortel…ouaip, bof, avait-il pensé, blasé. Son lot quotidien, quoi !

Il était un super méga héros tip top de la mort qui tue lentement mais grave, protecteur de la veuve et de son orpheline, et toujours prêt à les réconforter en cas de besoin. Pas seulement en cas de besoin, d’ailleurs…

Enfin bref ! Donc, il attendait, enfoncé dans un canapé cossu. A son arrivée, les deux gardes de l’antichambre était partis se mettre au garde-à-vous à l’autre bout de la pièce. Loque en avait été flatté, pensant qu’ils l’estimaient plus apte qu’eux à défendre Mon Mothma en cas de danger.

La vérité était qu’il se dégageait de son corps des émanations de pourriture, pire que l’haleine d’un Hutt nécrosé. D’ailleurs, flairant un marché lucratif, les marchands de dentifrice avaient bien tentés de rallier les Hutts à leur cause, mais ils s’y étaient cassé les dents.

Ses maîtres, ceux-là même qui lui avaient enseigné la Frite, dont il tirait tous ses pouvoirs, lui avaient enseigné à ne jamais rester désœuvré (car qui arrête d’évoluer involue). Aussi, afin de tromper son attente, était-il en train de se curer consciencieusement les narines.

Il finit par en extirper une chose aussi gluante qu’indescriptible, d’une couleur indéfinissable et qui refusa de quitter ses doigts. Il s’essuya finalement sur sa cape sale, miteuse, rapiécée et pleine de trous vides, dans laquelle l’espérance de vie des acariens décroissait ces temps-ci à une vitesse alarmante pour la survie de l’espèce.

La porte s’ouvrit enfin, et Mon Mothma apparut. Une grimace déforma son visage souriant quand les remugles d’égouts qui accompagnaient Loque en permanence lui assaillirent les narines et, avec l’art consommé de la politicienne aguerrie, la transforma derechef en sourire forcé.

– Loque, je suis si heureuse de vous revoir.

Tournant la tête, elle lança en direction de ses appartements :

– Peau d’Âne ! Arrête de lustrer le parquet, ouvre toutes les fenêtres en grand et les ventilations à fond.

– Maître Loque ? fit une voix féminine et tremblante.

– Maître Loque, acquiesça la présidente.

Loque entra, et les deux gardes sautèrent sur leurs comlinks. Ils demandèrent à être remplacés afin de se rendre dans la cuve à bacta la plus proche. Les pauvres étaient au bord de l’asphyxie.

*crotte, un vrai nom ! Il faut qu’on en trouve un autre !

(oui ce n'est pas tout, mais on va séparer en plusieurs posts ^^)

On enchaine avec Den à l'écriture :

Un vieux vaisseau, que l’on aurait plus volontiers qualifié de casserole intersidérale digne des pires holofilms catastrophes de la chaîne cryptée, Minos-TV, arrivait dans le spatioport le plus proche du beau bâtiment tout classe qui détenait le grand secret que tout le monde connaissait : le bureau de Mon Mothma. Mais tout ne se passait pas comme prévu pour le pilote du cargo.
            Âne Toutseul, le méga pilote top cool qui arrache sa mère tellement il est beau, ainsi que son fidèle copilote,   Serpepourcouperlesherbesfraîches, plus communément appelé Serpi (Faut dire qu’il a un nom à coucher dehors, même pour un wookie), n’arrivaient pas à se mettre d’accord sur l’endroit où poser leur appareil.
-       Je t’ai déjà dit de me laisser les commandes de MON vaisseau, boule de poile ! s’écriait Âne.
-       Graouarrrarraoouur, répondit le wookie, dans ce langage qui était devenu si familier à Âne… Enfin, il croyait comprendre son ami, mais ses grognements ne voulaient en fait rien dire…
-       Oui, je sais, Serpi, un jour tu seras comme moi, le meilleur pilot…
Soudain, Âne fut stoppé dans son élan par une secousse.
-       Mais qu’est-ce que c’est que ça ?
-       Graoooargraoooo !
A peine le wookie avait prononcé ces mots…enfin, ces cris bestiaux, que le vaisseau se mit à nouveau à trembler, le siège d’Âne se détacha de son socle et le jeune corellien fut projeté en arrière, s’écrasant dans un amas de ferraille qu’il avait entassé depuis plusieurs années, à l’arrière du cargo.
     -     Serpi, prend le manche !
            Heureusement, Serpi reprit les commandes, et tenta de stabiliser l’appareil. Mais en vain. Celui-ci continuait à piquer du nez. Âne compris alors ce qu’il se passait. Il fallait qu’il donne un coup de main à son camarade poilu…Un peu trop poilu d’ailleurs se disait-il en enlevant une grosse touffe de poils de sa narine gauche.
-       Serpi ! Bon sang, quand je t’ai dit prend le manche, je ne parlais pas de la serpillière, mais de celui du vaisseau !
-       Graooooo ?!, s’écria l’alien tout en rangeant la serpillière dans son abondante toison velue.
Âne reprit alors les commandes, et posant tranquillement le vaisseau... réduisant au passage la plupart des installations du hangar 7.
-       Et bien, voilà un des meilleurs atterrissages de ma vie, s’exclama le corellien, le yeux pleins de larmes toutes tristes qui coulent le long de la joue pour entrer dans le pull et humidifier son torse tout velu (peut-être même plus que celui de Serpi d’ailleurs…) et qui rend Âne tout chose.
Puis, la joie lui montant au narine, Serpepourcouperlesherbesfraîches s’élança dans les bras de son ami de toujours, lui brisant trois côtes, et lui déplaçant sept vertèbres. Mais Âne Toutseul n’est pas un sullustéen chauve lui ! C’est un corellien pur souche, de par sa maman, qui est la sœur du frère de l’oncle du papa de Serpi et qui vit dans la jungle de Kashyyyk. Alors, ce n’est pas une petite blessure qui va l’handicaper. Surtout qu’aujourd’hui, il doit rencontrer la très séduisante Mon Mothma !
            Le jeune homme se leva s’écarta de l’étreinte meurtrière de son compagnon. Puis, se leva et clama haut et fort !
-       Serpi… j’ai mal, emmène-moi en cuve vite…
Puis, il s’effondra.
            Mon Mothma allait devoir attendre un peu…

Autre scène par Minos :

Voyant que Loque n’avait nulle envie de passer du Côté Obscur de la Frite, appelé plus communément « la Dépression », l’Imperatotor Scarlatine se leva de son trône, prêt à un affrontement sanguinaire plein de sang. Il tendit les mains vers notre héros, et des éclairs de Force en jaillirent, manifestation manifeste de son noir pouvoir…

Nullement décontenancé, Loque lui opposa son sabrolaser, qui vint intercepter sans effort les-dits éclairs. Trop fort, ce Loque ! Comment qu’il déchire des nounours Ewoks !

Mais le visage de l’Imperatotor ne se départit pas de son sourire narquois, quand il se rassit confortablement dans son fauteuil rembourré 100% cuir de vachette Jedi élevée au grain.

Loque se crispa par pur réflexe quand l’Imperatotor chercha quelque chose dans sa bure, et il se détendit en voyant qu’il en sortait un paquet de clopes, ainsi qu’un briquet. Scarlatine porta une cigarette à sa bouche, et dit :

– Tu fas mourir, cheune impertinent ! (et oui, pas simple de parler avec la bouche obstruée)

– Ah ouaip, et de quoi ? tabagisme passif ? s’esclaffa Loque, remis en confiance par la pitoyable tactique de son adversaire.

– Nan, petit con ! Saches que tout mon navire possède un système hautement sophistiqué de sécurités anti-incendie, ajouta-t-il en rapprochant son briquet de sa cigarette.

Loque accéda à la compréhension à ce moment précis : quand l’Imperatotor allumerait sa cigarette, la salle du trône serait noyée par des trombes d’eau, l’obligeant ainsi à subir l’invention la plus redoutable de la Dépression, à savoir « la douche », ce truc qui mouillait atrocement et faisait subir mille souffrances.

Loque ne voyait vraiment pas comment il allait se sortir de ce mauvais pas…

Et le dernier mot pour Den :

Zboub se promenait dans les longues ruelles sombres, de la nuit obscure qui est noir même en plein jour, de la ville. Sa démarche très zen ainsi que ses dreads locks, lui tombant sur les yeux lui donnaient un air très louche. Pourtant, Zboub était un mec comme les autres, ayant un travaille minable, une situation familiale de crotte de bantha et surtout un beau-père, pas si beau que ça d’ailleurs, vraiment encombrant. Il lui arrivait parfois d’avoir envie de le tuer, de l’écarteler, de lui arracher les boyaux pour s’en faire un collier, de… heu… pardon. En sommes, Zboub avait une vie ordinaire pour un être humain.
            Continuant sa route, il tomba nez à nez avec la plus belle, que dis-je la plus magnifique, la plus incroyable, la plus… oui, j’abrège… La plus splendide crotte de mynock qu’il ait pu voir. Car oui, Zboub collectionnait les crottes. Il en avait une collection très vaste, des crottes venait de toutes sortes de créatures, venues de toute la galaxie lointaine, très lointaine tellement elle était lointaine.
            Lentement, l’humain se baissa, les yeux brillants, et s’apprêta à ramasser l’objet de ses désir quand un énorme patte velue et sentant la rosée du matin, vint exploser l’excrément, projetant par ailleurs des morceaux un peu partout. Horrifié, Zboub cria à l’injustice ! Sauta partout, se frappa la tête contre les murs, se brisa les poings contre la carlingue d’un vaisseau tout proche, et ce, jusqu’à ce qu’il s’évanouisse.
            Vous vous demandez ce qu’il a à voir dans cette histoire ? Moi aussi. Mais il fallait bien une scène pour permettre à Âne Toutseul d’aller se soigner en cuve non ? Et ben alors ! Pourquoi vous plaigniez-vous ? Hein ! Non mais ! Faudrait arrêter ça hein ! Je ne suis qu’un pauvre auteur qui cherche à se faire une place parmi les grands ! Et vous … et vous vous venez me chercher moi ???? Vous ne savez pas qui je suis ?!! Je suis un fou moi ! Je brise les wookie rien qu’avec deux doigts, moi ! Et…mais, mais…arrêtez, pas la camisole ! Non ! Je ne suis pas fou ! Ce sont eux ! Et puis tout est de la faute de mon beau-père ! Je vais l’écarteler, me faire un collier de ses hémorroïdes, je vais…je vais… Arrêteeeez ! C’est de leur faute ! Noooooooooooooooooooon !
(Minos et Notsil s’excusent pour la crise de folie passagère de Den. Nous allons tout faire pour qu’il ait un traitement approprié et qu’il revienne au meilleur de sa forme. D’avance merci)

J'ai toujours en tête d'écrire une parodie de SW, ceci dit...

Un jour, quoi, comme d'hab...

Tu devrais la combiner avec Cirederf Wink

Heu ??? c'était humoristique ou juste parodique ? :)

Ouh! Voilà un texte que je n'avais pas lu depuis trèèèèèès longtemps!

Ca fait du bien de le relire! ^^

Le pire, c'est que mon état mental ne s'est pas arrangé depuis... FF SW parodique, par Minos et Den (2007 ^^) 58704

FF SW parodique, par Minos et Den (2007 ^^) 58704

Je te rassure, on est deux^^

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