Sarafanja

les Sarafanja

Généralité : Espèce humanoïde et reptilienne.

Physique : d’aspect chétifs et d’une taille n’excédant pas 1m60, les Sarafanja ont le sang froid et un épiderme composé d’écailles dont les couleurs varient dans tous les tons de vert. Ils sont en outre dotés d’excroissances osseuses sur les épaules, et qui se prolongent le long de l’arrière de leurs bras, qui pourraient être des vestiges d’ailes, perdues depuis quelques bons milliers d’années. Les Sarafanja sont dotés de griffes…trop fragiles pour leur servir d’armes. Leurs dents sont grosses et plates, comme celles des ruminants herbivores qu’ils sont.
Les rares humains qui en aient rencontré trouvent que leur visage est patibulaire.
Du fait de leurs talents de guérisseurs et de mages, ils ont une espérance pouvant aller jusqu’à cinq cents ans.

Caractère : leur apparence, que beaucoup trouvent repoussantes de prime abord, peut faire peur, mais ce n’est qu’un moyen de défense naturel. Car derrière leur physique se cache un caractère pusillanime. Les Sarafanja ont tendance à avoir peur de leur ombre, des étrangers, et se mêlent rarement au reste du monde. Ils vivent en communauté.
Peuple fondamentalement non-violent, il préfère fuir que de se battre, ce qui l’a conduit à changer de lieux de vie maintes fois à travers les siècles.

Habitat : ils vivent disséminés dans une région à dominante forestière et pourvue d’un long front de mer, qu’ils connaissent sous le nom de Holtgaard. Ils se terrent dans des terriers et sous tout un réseau labyrinthique de galeries faites de branchages et de fougères, édifié au plus profond de forêts inexplorées par les autres peuples.

Rites et culture : les Sarafanja sont des musiciens dans l’âme, et plus précisément des joueurs invétérés de flûtiaux. Ils fêtent les équinoxes, occasion pour eux d’organiser de grandes manifestations musicales pendant plusieurs jours.

Art de la guérison : les Sarafanja n’ont aucun goût pour la guerre, mais leur fâcheuse tendance à se retrouver poursuivis par d’autres peuples, qui ne se sont pas gênés pour les agresser ou tenter de les exterminer, les a conduit à développer de manière impressionnante leur médecine. Ils sont très avancés dans ce domaine, et connaissent les qualités curatives d’un nombre impressionnant de plantes. En conséquence, les Sarafanja ne sont jamais malades, et jouissent d’une vitalité et d’une espérance de vie que beaucoup leur envient.

Magie : les Sarafanja sont non-violents par nature, et n’attaquent donc jamais personne. Cela ne les empêche pas d’être capables de se défendre, grâce au recours de leur magie, connue sous le nom de Cantiques Sacrés. D’après les légendes des peuples qui ont subi cette magie, les Sarafanja chantent des invocations magiques, qui leur permettrait d’accomplir plusieurs prodiges : se rendre invisibles aux yeux de leurs ennemis, les paralyser, les aveugler ou leur faire perdre leur force physique, momentanément, le temps de s’enfuir. Ils ont mis au point leur magie grâce à l’aide des Piminomos, qui en maîtrisent d’autres aspects.

Histoire : l’histoire de l’exil des Sarafanja remonte tellement loin dans le temps qu’ils ne se souviennent pas où tout a commencé. Leurs plus anciens souvenirs en tant que peuple remontent à avant les temps obscurs, à l’époque de l’émergence du royaume de Narvilone. Au fur et à mesure que ce royaume a grandi, ses habitants se sont déployés sur toujours plus de territoires, y compris la forêt de DékongLa, où les Sarafanja vivaient. De là débute leur exil, qui se poursuivra sur plusieurs siècles.

Relations avec les autres peuples :

Arraken : pendant le Grand Exil, les Sarafanja ont croisé plusieurs fois le peuple nomade des Arraken. Si les deux espèces sont toutes deux reptiliennes, la ressemblance s'arrête là (sauf peut-être dans un passé extrêmement reculé, où il est possible que les deux espèces aient eu une origine commune). Quoi qu'il en soit, à chaque rencontre, les Arraken, chasseurs dans l'âme, se sont fait un plaisir de pourchasser les Sarafanja, car ils les considèrent comme une sorte de sous-espèce méprisable (lire "trop pacifique") d'Arraken.
Humains : depuis que les humains de Narvilone les ont chassé, les Sarafanja les évite. D’autant que les humains ayant tendance à avoir peur de l’apparence des Sarafanja, ils les chassent d’une manière instinctive.
Piminomos : durant le Grand Exil, les Sarafanja ont développé des liens avec les Piminomos. Ces derniers sont chassés pour leur chair succulente, mais les Sarafanja étant herbivores, ils ont d’abord ignoré ces volatiles. Quand ils se sont rendu compte qu’ils avaient affaire à des êtres intelligents, chassés eux aussi, et qu’ils avaient tout comme eux des notions de magie défensive, les deux peuples se sont rapprochés. Les Sarafanja ne sortent pas de leurs forêts, mais les Piminomos y sont toujours les bienvenus.
Ziveil : les Sarafanja vivent dans des forêts voire sous terre, et les Ziveil, dotés d’ailes, dans les montagnes. A priori, les deux espèces ne semblent donc rien avoir en commun. En fin de compte, deux choses les rapprochent : ces deux peuples sont pacifistes, et ont un goût prononcé pour la musique. Lors du Grand Exil, les Ziveil ont toléré puis aidé les Sarafanja, leur suggérant de s’installer dans les forêts de Holtgaard. Depuis, il arrive que des Ziveils viennent participer aux fêtes d’équinoxe des Sarafanja. Cela permet également aux deux peuples d’enrichir mutuellement leur musique respective.


Chronologie :

- 1109 : les Narviloniens chassent les Sarafanja de la forêt de DékongLa. Début du Grand Exil.
210 : les Sarafanja s’installent dans le lieu qu’ils occupent encore de nos jours, et le baptisent Holtgaard « la Nouvelle Communauté ».
867 : de nos jours...