Khanjipoctlis

Hop là ! La description des nomades Khanjis, habitants des plaines centrales.

Leur nom est souvent abrégé en Khanjis.


Physique

Il varie en fonction de leur tribu d’appartenance car les Khanjis sont un peuple issu de multiples cultures. Certains sont nomades, d’autres sédentaires.
Ceux faisant partie du groupe principal, originaire des versants nord des montagnes Manducar sont des humains de grande taille : un mètre quatre-vingt en moyenne, jusqu'à deux mètres dix mais jamais en-dessous d'un mètre soixante douze. Ils ont de grands yeux ronds, des cheveux lisses d'un noir de jais, les hommes sont imberbes, leur peau est tannée par le soleil et la vie au grand air. Ils arborent aussi des pommettes rondes.
Les autres groupes sont tous humains mais présentent des caractéristiques plus classiques (bien qu’adaptées à la vie dans les plaines) car leurs ancêtres étaient des réfugiés de divers petits royaumes du sud de la plaine centrale et des lisières des régions séprophanes.


Particularités

Ce sont d'infatigables coureurs à pied et d'excellents chasseurs-traqueurs parmi les meilleurs du monde connu. Redoutables tireurs à l'arc, ils utilisent des armes en pierre volcanique (obsidienne) ou en bronze, seul métal dont ils connaissent encore le travail.
Ils domestiquent aussi des troupeaux de chevaux sauvages pour la chasse et la guerre.
Lors des grandes expéditions, cérémonies ou guerres, les hommes portent des peintures rituelles sur le visage et le haut du corps.
Les chefs portent les cornes d'un grand boeuf (un genre d'aurochs) en signe de leur pouvoir tandis que les meilleurs guerriers arborent la dépouille d'un animal tué au corps à corps (loup, ours, cerf...)
Dans leurs campements, on trouve quelques chiens ou loups apprivoisés qu'on utilise pour la chasse. Avoir de tels animaux est un signe de distinction sociale. Certaines tribus se spécialisent dans l’élevage de bovins des plaines (Llong ghorns) tandis que d’autres (les plus belliqueuses) sont constituées majoritairement de chasseurs.


Caractère

Farouches barbares pour les uns, mystérieux humains pour les autres. Une chose est sûre, les Khanjis préservent leur culture de tout influence étrangère et se défendent farouchement contre les "intrus". Témoins en sont les flèches empoisonnées reçues par les malheureux colons et marchands d'esclaves ayant tenté de faire fortune sur les plaines verdoyantes de Poctlisixith.

Rites & culture

Ce peuple effectue de mystérieux rites chamaniques dont les origines se perdent avec celles des grandes tribus Khanjis.
Les légendes des diverses tribus prophétisent l’arrivée de l’Envoyé (nom non définitif), celui qui rendra l’unité aux Khanjis et leur apportera la vengeance sur Lastrimia et les autres peuples en bordure des plaines. (Quels genre de signes ?)
Note par rapport aux légendes lastrimiennes : si les Sept Titans sont une légende inspirée de la victoire sur les Khanjis qui permit la fondation de Lastrimia, pourquoi ne pas faire de ces Titans les sept principales tribus du peuple Khanji ? (et tant qu’à faire ne pas oublier d’inventer des tribus mineures).

De nombreuses légendes en font les gardiens de cités perdues d'où leurs ancêtres auraient dirigé cette partie du monde à une époque lointaine. D'autres parlent de grottes emplies d'or, de métaux précieux
et d'armes faites d'un métal plus dur que le meilleur des aciers. Beaucoup ont voulu vérifier ces dires, les rares qui revinrent racontèrent les mêmes histoires, y ajoutant parfois des bêtes dffiormes sommeillant en ces contrées. Ils moururent moins d'un mois après leur retour, les causes variant entre suicide, crise cardiaque et folie.

Origines et histoire

L’histoire de ce peuple est liée à celle de Lastrimia. Les Khanjis descendent de tribus nomades habitant les versants nord des montagnes Manducar et de réfugiés fuyant Edhelims et Seprophans à l’époque des guerres fondatrices de l’Empire Manducar. Ces origines diverses sont à l’origine de la « division » des Khanjis en deux groupes principaux (sans compter les sous-groupes, tribus en guerre les unes contre les autres suite à des affaires familiales…).

Le début de l’expansion Manducar entraîne un afflux de réfugiés venant du sud et le déplacement des populations vivant à proximité de ces montagnes. De l’Est, d’autres réfugiés, chassés par l’extension des colonies Seprophanes cherchent une nouvelle patrie dans les plaines centrales. Au sud, l’hégémonie Edhelim passe elle aussi les montagnes pour s’approprier de nouveaux territoires.
Alors que les cités de la plaine centrale tombent les unes après les autres face aux différents envahisseurs, les rangs des différentes tribus nomades grossissent peu à peu. Au sud, des troubles se déclenchent dans l’Imperium et les Edhelims rebroussent chemin (première guerrre de l’Imperium).

Unifiés sous une même bannière, nomades et réfugiés s’attaquent aux survivants de la ligue des cités de la plaine centrale mais sont repoussés en deux batailles dans le nord de Galéir (près d’Ynia et au siège d’Asternia).
Vaincus, les nomades sont refoulés dans la plaine centrale. Coupés de tout plus ou moins volontairement, ils entrent dans un âge sombre et régressent : plus de cités construites en dur (si ce n’est quelques rares villages dans les mesas au pied des montagnes Ziveils), peu ou pas d’agriculture, la science du travail du fer se perd peu à peu et ne subsiste que celle du bronze (mais cela n’empêche pas les Khanjis de s’approprier les armes des voyageurs imprudents)… Ils déclarent taboues les anciennes cités et en gardent férocement les accès. Parallèlement, leur haine pour le nouvel Empire du Nord grandit ainsi que celle de tout étranger qui oserait pénétrer sur leur territoire.

S’ensuivent plusieurs siècles d’escarmouches frontalières et de tentatives d’invasion de Lastrimia qui échouent les une après les autres.


- 320, les premiers nomades fuyant les Guerres Fondatrices de l’Empire Manducar arrivent aux frontières des cités. Ils sont repoussés. Début des guerres de la ligue.
A la même époque, les frontières est sont assaillies par des populations chassées par les colonies Seprophanes.
Vers - 300, les Edhelims, cherchant à s’accaparer de nouveaux territoires et de nouvelles ressources, passent les montagnes. S’ensuit un exode massif vers le Nord. Les cités état lèvent leurs armées et font la guerre aux envahisseurs.
En –115, il ne reste plus que 3 cités sur ce qui est aujourd’hui le territoire des Khanjis. La cité d’Asternia, au nord, prospère et prend de facto la tête de la ligue.
47, les armées Edhelims se retirent définitivement derrière les montagnes pour participer à la première guerre de l’Imperium.
50, la dernière cité tombe sous la pression des nomades. Les derniers survivants fuient vers Asternia.
51, attiré dans un piège, le gros de l’armée Asternienne laisse la cité quasiment sans défense et remporte sa première victoire au pied des montagnes Seprophanes, près de l’actuelle cité d’Ynia. Au même moment, Asternia est assiégée et n’a plus assez de soldats pour se défendre efficacement. Le courage et le sacrifice de la poignée de défenseurs resté sur les remparts de la cité sauve Asternia. Leur courage est encore célébré aujourd’hui Trois jours plus tard, l’armée victorieuse revient à marche forcée sauver la cité d’Asternia et met les nomades en déroute. Fin des guerres de la ligue.
60, après plusieurs expéditions punitives, les nomades sont définitivement vaincus et repoussés au cœur des plaines centrales.
Vers 150, certaines tribus nomades se regroupent et lancent des raids sur les villages du sud de Lastrimia. La construction du limes des marches du Sud est ordonnée.
192, fin de la construction du limes. Les attaques des nomades se font plus rares mais continueront pendant presque deux siècles.
Vers 210, achèvement de toutes les fortifications frontalières.
Vers 370, les tribus nomades les plus belliqueuses stoppent leurs incursions vers les frontières nord.
867, de nos jours.

Hop, grosse mise à jour pour les Khanjis : origines, particularités et histoire ont été modifiées ou sont apparues.

Bon ben si je comprends bien, va falloir que je fasse une maj de la chrono des Séphropans pour placer une expension vers -320 ou alors y a quelque chose que je n'ai pas vu ?

C'est après les Svetlaniens que j'en avais autour de l'an 10 en revanche je croyais que les Ehdelims était un peuple maritime ? Qu'est ce qu'ils font dans l'impérium Manducar dont l'empire s'arrête aux montagnes les plus au nord de l'impéruim où en effet des colonies Séphropanes isolées de la Séphropanie les ont arrêté en l'An 43 ?

Beaucoup de questions Titi, mais si tu as des réponses pour éclairer ma lanterne elles seraient les bienvenues, merci....

Pour les Edhelims, à ce que j'ai compris ils étaient "dirigeants" du territoire manducar à l'époque. (Premier Imperium, toussa). Si c'est pas le cas, tant pis ça me fera que 2 chronologies à revoir.
Pour les Seprophans, je ne sais pas trop mais je pensais que des colonies pouvaient se fonder "comme ça" de temps en temps sans que ça ait besoin d'apparaître, surtout qu'en terme de populations déplacées, ceux qui fuient les seprophans sont les moins nombreux.

Oui oui, c'est bien ça, les Ehdelims étaient les dirigeants d'une partie de ce qui est maintenant l'Empire Manducar

Merci pour la précision sur les Edhelims je n'avais pas enregistré ce point.

Pour les Séphropans, ils se sont réfugiés dans les montagnes à cause de la pression des autres peuples et parce qu'ils se sont fait la guerre entre eux pendant si longtemps qu'ils en ont été affaiblis hormis dans l'actuelle Séphropanie. Une colonie ne se fonde pas comme cela, et ne se déplace pas si facilement dans sa globalité. Les bestioles font trois mètre de long et une seule colonie peut contenir plusieurs centaines de millions d'individus, ils y ont des cultures, leurs oeufs, larves et touti conti...

Mais sur ta demande motivée je peux m'arranger pour inclure une expention depuis la Séphropanie ou de là où tu veut, contre qui tu veux... FACILE

Et bien pas forcément une extension réelle mais disons que du côté des montagnes de séprophanies, une ou deux colonies se sont déplacées/ fondées et ont forcé plusieurs communautés humaines à fuir. (vu la taille des bestioles, leur nombre et la quantité de nourriture dont elles ont besoin, il ne doit pas y avoir besoin de beaucoup de choses pour qu'elles forcent quelques milliers de personnes à se déplacer).
Je ne pense pas forcément à une menace directe mais à des ravages dans les cultures, ce genre de choses.

Oki, je prépare ça et je le ferais une fois rentré en France. Notre relève arrive ce soir je n'aurais donc pas le temps de faire ça demain, et Mercredi on devrait être de retour si on a pas de pannes et si je suis en état de faire quoique ce soit (petit PB de santé qui ne devrait pas s'arranger avec les 9 heures d'avions (le nôtre, pas un avion de ligne) pour rentrer en France). Mais c'est enregistré et je le ferais....

Petite mise à jour des Khanjis : ajouts d'infos sur les rites & culture, divers points corrigés dans ce qui précède (cf surtout la question en gras).
Sinon, je me suis décidé pour Lastrimia et les Titans comme vous pouvez le constater (c'est Evangile qui va être content, depuis le temps qu'il voulait savoir)

Impec ! ça s'affine, ça s'affine !

Citation :

Ah oui mais comme ils doivent avoir des armures, ça va plus. Quelqu’un a une idée ou je laisse tomber ça ?

Suffit de mettre les dépouilles par-dessus les armures

Pardon, je pensais surtout au coup des peintures
mais c'est vrai qu'on peut aussi les peindre.

Ca passera donc.