- Mickael a écrit:
- Trouvé sur Digital Fiction Show, les différences entre un auteur traditionnel et un auteur numérique par @namenick
Rien compris à ces trucs écrits dans la langue de la perfide Albion. Donc je me contente de commer la suite...
- Mickael a écrit:
- D'abord le lecteur, ensuite l'éditeur : contrairement à l'auteur traditionnel qui écrit finalement pour plaire à un éditeur, l'auteur numérique recherche avant tout une reconnaissance parmi des lecteurs (en ce sens, il s'affranchit de l'éditeur)
La démarche est effectivement inversée. L'éditeur cherche avant tout des acheteurs (avant même des lecteurs), et il sait (en tout cas c'est son métier) ce qui va plaire à ses acheteurs potentiels. Faire changer des passages de son livre à l'auteur pour que ça passe mieux auprès du public est quelque chose qui ne le dérange pas, au contraire. Ainsi, les 4èmes de couv', la couv elle-même voire même le titre échappent à l'auteur. L'éditeur cherche avant tout à mettre en avant un produit commercial. Si l'auteur y abandonne une partie de sa liberté créatrice, la contrepartie est qu'il a des chances que son bouquin lui rapporte de l'argent (du moins en théorie).
A l'inverse, effectivement, l'auteur numérique garde le contrôle total de son oeuvre, et le but n'étant pas le même, il n'a de compte à rendre à personne en ce qui concerne ses créations, ce qui permet un échnage plus direct avec ses lecteurs. Ceci dit, pour la qualité de son travail, il est évidemment indispensable qu'il s'entoure quand même de beta-lecteurs.
- Mickael a écrit:
- D'abord lire, ensuite acheter : l'auteur numérique permet aux lecteurs de lire des extraits de son oeuvre en espérant les intéresser suffisamment pour qu'ils achètent son livre
C'est un procédé qui est également utilisé par les maisons d'édition classiques, du genre on met le premier chapitre (à la fin de
La Brèche de Christophe Lambert, on peut lire le début de son bouquin suivant,
Zoulou Kigdom). ça se fait aussi en matière de comics, notamment Star Wars, avec souvent les 3 premières pages à découvrir en avant-première sur le Net.
Mais ce qui n'est qu'un moyen de plus de vendre pour un éditeur semble effectivement être l'un des rares à disposition de l'auteur numérique pour atteindre le même but.
- Mickael a écrit:
- D'abord les droits du lecteurs avant les droits de l'auteur : pas de copyright, mais la distribution de texte numérique sous licence Creative Commons
Qu'est-ce que ça change dans le principe ? Le etxte, même numérique, appartient toujours intégralement à son auteur, ainsi que sa diffusion ?
- Mickael a écrit:
- Gratuit ou peu cher ne signifie pas mauvaise qualité ; cher n'est pas synonyme de qualité
Vrai et vrai. C'est juste que le système établi essaie à tout prix de préserver cette distinction. Ceci dit, la qualité générale proposée par un éditeur est plus aboutie, au sens où ce que j'appellerai "l'auto-édition numérique" peut parfois réserver de très mauvaises surprises, de fond comme de forme.
- Mickael a écrit:
- La passion de l'écriture guide l'auteur numérique
Il est vrai, mais je pense qu'une très grande majorité des auteurs pro est également motivée par ce principe.