Je ne jouerai pas à TOR, c'est certain, mais ça ne m'empêche pas de m'intéresser à cette nouvelle période de SW.
Le premier constat, après avoir lu Complots, c'est que l'originalité du sujet est... nulle. On commence par la destruction du Temple Jedi (oh, déjà vu dans Legacy !), on a un Empire Sith qui s'oppose à la République (comme c'est original !), on a un méchant Dark Malgus qui a un respirateur artificiel (un Vador avant l'heure, quoi... mais où vont-ils cherche tout ça ?).
Dans ce livre, on a un trio de personnages principaux : Dark Malgus, le méchant de service, qui en bon Sith veut tout détruire et anéantir la République, bien loin de la subtilité que ses maîtres semblent vouloir faire preuve (qu'il assimile à de la faiblesse, pour sa part). Il est quasiment tout le temps porté par sa colère, qui le rend plus fort, mais celle-ci est tempérée par l'amour (réciproque) qu'il porte à Eleena, son esclave-maîtresse twi'lek. Malgus est intéressant au sens où il a un certain charisme : il n'hésite pas à tuer, certes, mais ce n'est pas un psychopathe de service, et il a un certain sens de l'honneur.
Les deux persos sont les gentils de service : Aryn Leener, une chevalier Jedi qui décide de venger la mort de son maître, tué par Dark Malgus. Un chevalier Jedi qui bascule, là encore rien de bien original au premier abord, mais en fin de compte, l'auteur a su éviter tous les clichés et trouver une fin originale pour son héroïne, recherchée par l'Empire et reniée par l'Ordre Jedi.
Enfin, le dernier héros est un contrebandier, Zeerid Korr, alias Z-Man. Ancien militaire (il a servi avec Aryn Leener), il a en charge une belle-soeur et une fille handicapée. C'est pour cette dernière, amputée des deux jambes, qu'il s'est lancé dans la contrebande, seul moyen pour lui prodiguer des soins et un confort de vie. Son rêve est d'avoir les moyens de lui offrir des prothèses pour remplacer ses jambes, mais elles sont hors de prix.
Le tout se laisse agréablement lire, même si je ne suis pas fan des nombreux combats, souvent au sabre-laser, dont est émaillé le livre. Du combat pour du combat, ça finit par devenir lassant, à la longue.
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Si le retard était une religion, j'en serais le pape...