Ah, le temps béni du boogie so typically british...
Historiquement, c'est juste après la disparition des dinosaures et avant l'arrivée d'Internet. Donc après les Beatles et Led Zep (yeah !) et avant Daft Punk et Stromae (euh...), en gros. Le boogie, c'est la musette du rockeux. A l'époque, Status Quo truste le sommet des charts avec plus ou moins le même morceau décliné à toutes les sauces, les ingrédients incontournables pour un bon boogie made in Quo étant : trois accords pour lier une mélodie entraînante, tout plein de grattes pour faire du gras mais sans excès, et des chevelus pas trop sophistiqués pour servir le tout.
Résultat : du gros son qui tache pas, du fun no-prise-de-tête, de la zik, quoi.
La tournée "End Of The Road" marque l'apogée du groupe, ils enchaînent leurs hits sur scène avec l'entrain qu'ils n'auront plus autant après, et ce concert est multi-diffusé jusqu'à l'overdose en G-B et en Australie. A noter que cette version est une des rares où le son n'est pas totalement décalé avec l'image :
https://www.youtube.com/watch?v=Uwltje1xpKE
L'archétype de leur musique reste Backwater/Just Take Me, sommet avec Slow Train de leur album-phare "Quo", et les reprises sont assez réussies : le Roadhouse Blues des Doors, malgré les facéties guitaristiques de Rossi, qu'on peut regretter, et en clôture un chouette Bye Bye Johnny qui boucle la boucle en rendant hommage aux influences du groupe.
Si vous vous curez le nez avec l'index et pas le petit doigt, enjoy !