Poésies: (p)' as le choix

Sublimes…

1) quand la nuit s’assombrit de par le sommeil de ses étoiles
a) l’obscure peur ne remplace pas le chant de la vie
b) le repos des astres va de pair avec celui des hommes
c) la douleur de l’aveuglement donne pourtant tant de sérénité

2) le vent peut paraître si égoïstes dans ses emportements…
a) un égoïsme…qui permet à tout délabrement d’enfin s’ouvrir
b) un égoïsme…qui remet tant d’ordre là où il fût oublié
c) un égoïste que chacun réclame quand le pollen d’affection se fait rare

3) un sourire, une illumination de nos lèvres…
a) nous rappelle d’autres capacités d’émotions et de faciès que le marasme
b) d’un enfant est le plus merveilleux des quotidiens
c) de désespoir est une amorce à la nouvelle recherche de paix

4) quand la jeunesse de dit enfin prête à vieillir
a) le véritable commencement surgit
b) la nostalgie des moments passés se reflétera à travers leur nouvelle cadence de pas
c) le bonheur du départ panse la douleur face à l’inconnu

5) la seule véritable méthode de lutte contre la tristesse
a) l’oubli de ce qui fût, par la fierté de ce qui est
b) remonter au mont du bonheur d’où l’on a chuté
c) la sincérité de sa rancœur face aux espoirs déçus

Résultats : majorités de… :

a) tel l’arbre, votre écorce conserve sa splendeur, en dépit des infections et entailles
b) les senteurs océanes sont votre reflet : tout objet jeté, tout navire hasardeux, confirment la continuation de votre beauté
c) la plaine, symbole de votre charme, était et restera riche de ses blessures et floraisons

Et pourtant, on a tout pour être heureux…

1) qu’on préfère se saturer la vue des éclats de braises
a) puisque nul ne forme une ronde autour de ce bivouac
b) parce que leur extinction ne durera qu’au prochain feu
c) vu que la fraîcheur alentour nous fait larmoyer

2) parce que ma nouveauté se conclut comme envahissante
a) rien ne pourra combler le départ des anciens
b) tous verront comme prolongement…ce qui n’est qu’agencement
c) seule la poussière nous aura quitté, certainement pas l’oppressante nostalgie

3) même libre de décider de notre mort
a) jamais nous n’oublierons que les autres furent parties prenantes de notre vie
b) il y aura toujours ce souffle conservant la vie au trépas
c) quiconque et n’importe qui voudra garder impossible cette…possibilité

4) mais où se trouve la véritable fortune ?
a) dans les petites chaumières, ayant le plus grand hall d’accueil
b) là où personne n’imagine l’entrevoir, de peur de la déranger
c) ce trésor est si proche que nul ne songe à le voir…pourtant, son coffre est notre sphère et ses ors sont nos pas

5) Parfois, on rêve d’en manquer :
a) de ces paroles creuses et regards obscurs
b) de ces briques qui ne servent qu’aux murailles
c) de ces pains plastifiés qui massacrent nos céréales


Résultat : majorité de :

a)…mais tous nous manquent

b) …mais justement, le bonheur n’est pas tout, simplement nous

c) …mais nous ne sommes pas tout, ainsi reste la frontière d’avoir du bonheur et d’être heureux

Quelle est votre solitude ?

a) vous êtes seul comme le migrateur : c’est lorsque l’environnement ne vous convient plus que vous quittez
b) même entouré, étouffé ou envahi par la foule, la singularité de votre personne vous isole
c) votre envie d’être seul est conséquence d’une blessure d’un entourage…mais sachez qu’on ne se protège pas d’une indigestion en cessant de manger

1) Lorsque les rayons du Roi des astres agressent votre vue
a) les entrelacements du cèdre et du lierre suffisent à stopper cette intrusion
b) une fois clos, vos globes sont autant protégé que votre peau embellie
c) l’agression est irréalisable : voilà bien longtemps que vos murs et fenêtres filtrent tout envois solaires

2) Les vastes étendue des terres de deuils…
a) sont semblables de par le repos qu’elles offrent à l’aboutissement de toutes existences
b) voient chaque nouvelle végétation nourrie par d’anciens cueilleurs
c) resteront à jamais une simple dissimulation naturelle de l’inacceptable

3) Un souvenir qui peine à s’exprimer…
a) est habituel : tous les chemins passés ne peuvent être re parcouru
b) est obstrué par toutes les autres remontrances et nostalgies
c) est pénible de par les ressentiments que crée son évocation

4) Et même sans ressentir l’envie d’entendre…
a) la diversité des chants, bruits et sifflements finit par annuler toutes capacités d’écoute
b) votre voix intérieure remplace « allegro » toute perturbation de l’ouïe
c) le saignement du lobe annonce la fin de toute écoute, même de la plus douce mésange

5) De tous les arrêts, il en est un horrible…
a) que celui de la fin du vent sur le cours du ruisseau
b) représenté par la suppression des échanges de regards
c) horrible fin que l’éventualité d’une sortie au chemin de l’espoir


Résultats : majorité de :

a) vous êtes seul comme le migrateur : c’est lorsque l’environnement ne vous convient plus que vous quittez
b) même entouré, étouffé ou envahi par la foule, la singularité de votre personne vous isole
c) votre envie d’être seul est conséquence d’une blessure d’un entourage…mais sachez qu’on ne se protège pas d’une indigestion en cessant de manger

Hey, c'est pas mal ça! C'est toi qui l'a fait? Franchement, c'est super original et tout!

Je plussoie encore (décidément, quel mouton je fais ). Très original, avec un vocabulaire fouillé et une présentation pour le moins originale.

Comme pour les poèmes où je met en avant le début et la fin de la citation, il s'agit ici d'amener le lecteur à participer à la lecture. Dans le cas présent, il peut ré écrire lui même le texte

Sympa les tests d'intelligeance, moi je préfère juste lire. Je préfère ignorer le niveau de mon QI.