Prologue 3 : le géologue :p

Marrant, je viens de retrouver ce petit bout de texte qui trainait :p


Iker Rythran était un géologue. Pas n’importe lequel : il était celui qui avait arpenté Lastrimia du Nord au Sud et d’Est en Ouest ; celui qui avait écrit plus de vingt traités sur les roches et leurs propriétés ; celui qui avait formé le célèbre Armil Séguzon, qui dirigeait actuellement la plus grande université des sciences de Lastrimia.
Il était LA référence pour tout ce qui avait trait aux cailloux, pourtant il avait refusé tous les postes d’honneur qu’on lui avait proposés : rester enfermé toute la journée était une hérésie.
Il ne vivait que pour ses longues randonnées, où il escaladait les sommets, descendait dans les gorges étroites, tapotant la roche avec son petit marteau, compagnon de toujours, fredonnant au rythme du son clair et net.
D’un air distrait, il glissa ses doigts épais dans l’une des nombreuses poches de son gilet usé par les intempéries et en retira une pincée de tabac dont il bourra sa pipe. Il tira quelques bouffées, puis, satisfait, se redressa pour contempler le paysage qui s’étendait à ses pieds. Il pouvait deviner en contrebas la Niederthar qui serpentait paresseusement dans les plaines lastrimiennes.
De l’autre côté, c’était « l’extérieur ». L’inconnu.
Lorsqu'Armil était venu le trouver quelques semaines auparavant, pour lui parler de ce projet insensé d’aller explorer « l’extérieur », il avait réservé sa réponse. Pourtant, il savait déjà qu’il accepterait : à cinquante-trois ans, il connaissait par cœur les contrées lastrimiennes, et s’il chérissait sa patrie, il brûlait également d’approfondir ses connaissances. Encore et toujours.
Aller là où nul géologue n’avait encore mis les pieds ! La perspective le réjouissait d’avance. S’il n’avait eu des doutes sur la réelle mise en place de ce projet, il n’aurait pas hésité une seule seconde à embarquer dans l’aventure. Car ça allait en être une ; et il devait en faire partie.
Une respiration rauque et sifflante le détourna de sa rêverie. Iker réprima un sourire. Ainsi, il était parvenu à grimper jusqu’ici ! Brave petit. Il arriverait peut-être à en faire quelque chose, s’il continuait ainsi.
Kaelien Nierzan, son apprenti et assistant, reprenait son souffle tant bien que mal. Comment, à vingt ans, avait-il pu se laisser distancer de la sorte par un vieillard fumant la pipe ? Il se considérait pourtant comme étant sportif. Iker le laisserait-il étudier auprès de lui, ou déciderait-il qu’il n’en valait pas la peine ? Il avait la réputation d’être sélectif et de ne pas s’encombrer du premier venu. Etre son apprenti était un honneur – autant qu’un défi de tous les instants.
-Viens, fiston, nous repartons, fit alors Iker, lui envoyant une bouffée de fumée comme ils se croisaient.
Kaelien s’étouffa à moitié en inspirant cette odeur âcre, et emboita le pas à son aîné ; où qu’ils aillent, il espérait qu’un bon lit douillet les attendraient.

Ils me plaisent bien, ces deux-là, avec le maître qui comme son nom l'indique maîtrise tout, avec son apprenti sorti de l'oeuf et qui en chie...

La suite ! La suite ! La suite !

La suite ça sera l'enfance de Mister géologue

OK. Ce qui manque surtout pour l'instant, je trouve, ce sont les traits de caractère principaux des deux héros.

C'est pas faux. Je tâcherai de penser à insérer ça :)

Que dire de plus? si ce n'est que j'aime beaucoup!
C'est un peu court, mais ça donne envie!
La suiiiiiite!

Qui qui écrit lààààààà... pffff, yé sét, yé répacerai

Et voici l'enfance du géologue :


Il n'était qu'un tout jeune homme quand il avait ressenti "l'appel". S'il se portait volontaire pour travailler aux champs, ce n'était que pour mieux admirer les cailloux qu'il retirait des sillons avec sa houe, au grand désespoir de ses parents.
Sa chambre était elle-même un immense champ de pierres. Il avait commencé par accumuler tous les cailloux ayant un aspect intéressant : des galets polis formant de parfaits ovales ; un charmant cœur en basalte. Les avaient rejoints des coquilles et autres empreintes de feuilles anciennes lors de la période où il s'était intéressé aux signes du passé.
Puis, en crapahutant ça et là, il avait déniché des pierres aux couleurs vives et brillantes, joyaux de sa collection.
Ses parents finirent par se résigner, en comprenant que jamais il ne pourrait faire prospérer la ferme familiale ; tâche qui reviendrait donc à son frère cadet, heureux de ne pas avoir à faire carrière dans les ordres.
Lorsqu'il eut seize ans, l'âge de raison lastrimien, ses parents profitèrent du passage mensuel de la caravane qui reliait Syrnhind, leur village, à Carvhind, pour le pousser à rejoindre l'Université, où il pourrait enfin cultiver sa passion des choses mortes.
Iker ne retint pas grand chose du voyage, à part les paysages qu'ils traversaient. Il les croqua maladroitement sur les quelques feuilles qu'il avait emportées. Il se rendit rapidement compte qu'il n'était pas le seul à rejoindre l'Université.
Dès son arrivée à Carvhind, il se rendit compte que la ville grouillait de jeunes gens aussi perdus que lui. Il se joignit à un groupe d'une dizaine d'individus, et ils se firent indiquer la direction de l'Université.
Ses premiers jours furent un calvaire ; la paperasse administrative, il n'y connaissait rien. Bien qu'il ait été à l'école locale du village, comme tous les jeunes lastrimiens, il maitrisait tout juste la lecture et déchiffrer les documents officiels était une véritable épreuve.
Il découvrit la vie collective des étudiants dans les baraquements mis à leur disposition. De petites chambres avec quatre lits, une grande salle commune qui servait à la fois de réfectoire et de salle d'étude.
Il pensa à donner un message pour ses parents lors du départ de la caravane suivant ; par la suite il lui arriva d'oublier.
Il plongea dans les cours avec avidité ; enfin, tant qu'ils parlaient de ses précieux cailloux. Les modèles mathématiques complexes qu'il n'avait jamais réussis à appréhender lui paraissaient alors clairs comme de l'eau de roche.
Mais la théorie entre quatre murs l'étouffait. Il rêvait de percevoir tous ces concepts... en vrai. Il réunit les économies que continuaient à lui envoyer régulièrement ses parents pour couvrir ses frais, et rendit visite à un forgeron. Une idée précise en tête, il lui expliqua en détail ce qu'il désirait. D'abord perplexe, le forgeron décida de relever le défi. Jamais il n'avait conçu de marteau ainsi asymétrique. Le concept pourrait se révéler vendeur et lui donner un avantage sur ses confrères.
Un bon mois plus tard, Iker récupéra ainsi ce qu'on appellerait plus tard "un marteau de géologue" : un outil lourd, en acier trempé, où le côté masse était équilibré non pas par une fourche, mais par une pointe. Le manche était gainé de cuir pour une bonne prise en main. Satisfait, Iker laissa filer sans regret les trois quarts de ses économies.

Un goût de trop peu et un manque de logique par rapport au début, na !

Tout à fait :)

Faudrait que je termine.

Oh que je n'aime pas ce conditionnel !

Ah! Moi aussi, j'ai arrière goût de trop peu!^^

Sinon, c'est plaisant à lire.

Citation :

Marrant, je viens de retrouver ce petit bout de texte qui trainait :p

Marrant, je viens de remarquer que je n'étais jamais repassé par ici comme prévu à l'origine... il me faut rattraper mon retard maintenant...

Citation :

ormé le célèbre Armil Séguzon, qui dirigeait actuellement

s'il y a bien une utilisation faisable du ", et" c'est bien celle-ci... alors je dirais : ", et qui"...

Citation :

Lorsqu'Armil était venu le trouver quelques semaines auparavant, pour lui parler de ce projet insensé d’aller explorer « l’extérieur »

le reformuler ainsi : "quelques semaines auparavant, son ami Armil était venu lui parler d'un projet insensé : explorer l'extérieur"... permettrait de recentrer l'action sur l'instant présent du souvenir et d'étendre ensuite la réflexion du personnage à partir de son point et de développer son argumentaire.

Citation :

des doutes sur la réelle mise en place de ce

un peu maladroit cela... à reformuler en termes plus choisis avec moins de mots si possible...

Citation :

Car ça allait en être une ; et il devait en faire partie.

je dirais plustôt : "parce que ça serait une, et il en ferait partie, quoiqu'il en coute."

Citation :

s’il continuait ainsi.

imprécision, la question qui me vient instantanément est : "continuer à quoi et comment" ?

Citation :

Kaelien Nierzan, son apprenti et assistant, reprenait son souffle tant bien que mal. Comment, à vingt ans, avait-il pu se laisser distancer de la sorte par un vieillard fumant la pipe ? Il se considérait pourtant comme étant sportif. Iker le laisserait-il étudier auprès de lui, ou déciderait-il qu’il n’en valait pas la peine ? Il avait la réputation d’être sélectif et de ne pas s’encombrer du premier venu. Etre son apprenti était un honneur – autant qu’un défi de tous les instants.

si ce paragraphe doit-être le point de vue de Kaelian... mais des choses me laissent penser que c'est aussi le point de vue d'Iker... bref, je ne sais plus qui parle par la bouche du narrateur... à voir pour que la balance de narration penche franchement vers Kaelian.

Citation :

Il n'était qu'un tout jeune homme quand il avait ressenti

Peut-être remettre le nom du gamin pour bien fixer les choses.

Citation :

Sa chambre était elle-même un immense champ de pierres

le verbe être seul me gêne ici j'aurais tendance à dire qu'il faut retourner la phrase genre "Un immense champ de pierres encombrait sa chambre." encore que pour que le champ de pierre soit immense, la chambre devrait appartenir à un prince et pas à un employé agricole...

Citation :

Il avait commencé par accumuler tous les cailloux ayant un aspect intéressant

à rendre plus concis : "il avait accumulé des cailloux d'aspect original"

Citation :

autres empreintes de feuilles anciennes lors de la période où il s'était intéressé aux signes du passé

Il serait bon d'utiliser au moins une fois le mot "fossile"...

Citation :

heureux de ne pas avoir à faire carrière dans les ordres.

Il doit y avoir un mot plus précis pour dire cela, mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus.

Citation :

où il pourrait enfin cultiver sa passion d

"où il y cultiverait..." boudiou, je viens de me rendre compte que c'était pas le bon personnage.... en lisant tout à la suite je m'attendais à avoir l'histoire de l’apprenti... d'autant plus important donc de précision ce premier "il" de ce deuxième passage et de le nommer Iker...

Citation :

Il se rendit rapidement compte qu'il n'était pas le seul à rejoindre l'Université.

un peu maladroite cette phrase... je trouve, elle aurait dû ouvrir sur une description des gens qui l'entourent pour se "rendre compte" (l'expression n'est pas très littéraire d'ailleurs) que d'autres étudiants (futurs étudiants l'accompagnaient.

Citation :

il se rendit compte que la ville grouillait

brrrr et en plus tu répètes la chose.

Citation :

et ils se firent indiquer la direction de l'Université.

Il faut être aussi nombreux pour demander son chemin ? Il aurait été mieux de prendre le temps de décrire un groupe et de monter un leadeur qui les aurait emmenés jusqu'à l'université, non ? en faisant cela, tu risques de tomber dans les travers d'une robin hobb... mais peux-tu t'en passer à ce niveau de récit ?Si tu détailles, et tu sembles le faire par la suite, alors il faut le faire complétement, ou pas du tout... survoler les étapes ne fera que frustrer le lecteur.

Citation :

lors du départ de la caravane suivant

je me suis un peu demandé ce qui était "suivant" dans cette phrase, la caravane ou le départ... bien évidemment, le départ, mais le doute subsiste à cause de la façon dont la phrase est tournée...

Citation :

Il réunit les économies que continuaient à lui envoyer

Ses parents lui envoient des économies ???? ça me semble un peu bancale cette histoire... n'économiserait-il pas plutôt les subsides que ces parents lui envoyaient ?

Citation :

et rendit visite à un forgeron. Une idée précise en tête, il lui expliqua en détail ce qu'il désirait.

voilà une seule phrase, à ne pas mélanger avec la précédente, d'ailleurs.

Citation :

le côté masse était équilibré non pas par

imparfait pour généraliser "s'équilibrait"

Citation :

regret les trois quarts de ses économies.

honteuse répétition... pactole... pécule... épargne serait mieux...



Bon, voilà de mes remarques et propositions... comme de juste, je dirais que ça manque de développements et de détailles, il ne reste certes que l'essentiel mais c'est pas fun, pas fun du tout, j'ai l'impression que tu as griffoné ça sur un bout de nappe en papier pendant une soirée et que tu n'as pas pris le temps de développer tes idées et le texte. C'est dommage, ça gagnerait à être approfondi et travaillé. A toi de voir si mes remarques peuvent te mettre sur la voie...

En tout cas, c'est bien écrit, fluide et agréable à lire...

Minos a écrit:

Oh que je n'aime pas ce conditionnel !  

Tiens, tu avais raison ^^

On est trop forts pour commencer des choses. Par contre, les terminer c'est autre chose !

Tout à fait ^^ Faudra que je compile mes petites historiettes et que je les regroupe quelque part