Écrire à l'ère de la distraction permanente

« Le pire conseil sur l’écriture qu’on m’ait jamais donné était de me tenir à l’écart d’Internet, soi-disant que j’y perdrais du temps et que ça ne m’aiderait pas à écrire. C’était un conseil erroné du point de vue créatif, professionnel, artistique et personnel, mais je comprends bien ce qui avait incité cet écrivain à m’administrer une telle mise en garde. Régulièrement, quand je vois un site, un jeu ou un service nouveau, je ressens l’attraction irrésistible d’un trou noir de concentration : une activité chronophage prête à me prendre dans ses filets de distraction. Jeune papa impliqué qui écrit au moins un livre par an, une demi-douzaines d’articles par mois, au moins dix billets de blog par jour, auxquels s’ajoutent divers mini-romans, nouvelles et conférences, je suis bien placé pour savoir qu’on manque vite de temps et connaître les dangers de la distraction. »

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De très très bons conseils, ma foi ! Faut vraiment que je me définisse cette fameuse plage d'écriture par jour !

C'est en effet plutôt vrai... Mais si je n'avais pas eu internet, je pense que je ne me serais jamais relancé sur Heilénia et donc sur aucun de mes bouquins passés ou présents. Donc, dans mon cas, même si c'est en effet une distraction permanente, c'est plutôt positif... Et puis, je n'aurais jamais rencontré autant d'écrivains amateurs talentueux qui m'entourent maintenant, des relecteurs passionnés aux opinions pour le moins intéressantes et forts utiles... Sans internet, je végéterais dans mon coin, c'est certain aussi.

Je crois en effet qu'on en serait tous là... il me semble qu'ici ou dans tes murs, tu regrettais qu'Internet n'existait pas "à notre époque" (GGGGRRRROOOOOAAAARRRRR - cri du T-Rex), et je suis bien d'accord ! On aurait sûrement moins perdu de temps !

Pour ça que j'écris par sur l'ordi mais sur papier, parce que je suis trop facilement "distraite" dès que l'inspiration me manque ou qu'une tournure de phrase ne me plait pas

[mode: dentier mal ajusté] oui je regrettais qu'à notre époque l'internet ne m'ait pas donné un coup de main pour persévérer [/mode: dentier mal ajusté]

Ah ouais Notsil, tu en es là que tu écris sur du papier quitte à recopier ensuite parce que tu surfes plus vite que ton ombre dés qu'une idée papillon résiste à ton filet...

AJ a écrit:

C'est en effet plutôt vrai... Mais si je n'avais pas eu internet, je pense que je ne me serais jamais relancé sur Heilénia et donc sur aucun de mes bouquins passés ou présents. Donc, dans mon cas, même si c'est en effet une distraction permanente, c'est plutôt positif... Et puis, je n'aurais jamais rencontré autant d'écrivains amateurs talentueux qui m'entourent maintenant, des relecteurs passionnés aux opinions pour le moins intéressantes et forts utiles... Sans internet, je végéterais dans mon coin, c'est certain aussi.

Et bien, je partage ton opinion, AJ. Que dire de plus, tant tu as bien résumé ce que je pensais