Poésies: début d'aimer-fin pour exister

À ton cœur de lilas, j’offre…

Ce qui peut paraître dérisoire aux vues de la paix qui nous a accueilli, illusoire devant les ronces de l’existence qui jonchent le chemin de notre existence…qu’importe, quand on sait que tes yeux sont comme un miroir : la vraie valeur s’y reflète

Tout ce que ma frêle confiance en moi-même pouvait contenir : depuis que la douce bise de ta présence a soufflé les poussières du grenier de ma vie, tout paraît si net et abordable

Et je prends un véritable plaisir à embellir –par n’importe quel don d’attention- le petit salon de ton cœur, dont l’âtre a dégelé les doigts de mon affection.

À toi, la plus belle fleur du bouquet de mon existence, je suis heureux de te voir chaque matin baignée de…

…la rosée des mots

Contempler l’océan…

Qui ne comptera jamais autant de trésors que tes paroles n’aient de douceur : tu n’as pas acquis ta beauté par des naufrages, tu l’as illustrée avec le sauvetage de mes barques d’espoirs par tes vagues d’attentions

Même si observer son arrogante puissance, qu’il cumule avec sa froide importance, m’emplit le cœur comme une violente rivière, je sais que les cours d’eau de notre existence mèneront à bien cette source de vie…je rêve tant de voir fleurir les terrains de notre amour, vu depuis la plus basses des collines, tel ta chevelure aux teintes de cimes.

Sans jamais imaginer les plaines et canyons de l’autre hémisphère, en ignorant les terres arides du sud et les geôles des blizzards, avec un mépris entier pour les haines tribales qui flamboient dès la première motte de terre…comme je ne redoute plus les dangers du chemin de la vie, maintenant que ton pas emboîte le mien

Que j’aime savoir le danger si vulnérable, tout comme j’aime envisager la fin de toutes ces embûches…

…sans quitter ton regard

Tout d'abord, j'ai le plaisir de te souhaiter la bienvenue sur notre joli petit forum!
que dire si ce n'est que je reste bouche bée devant tant de beauté! C'est touchant, bien écrit et vraiment prenant!
Bravo!

Si tu le désires, tu peux aller te présenter ici

Puisque nous partons…

Puisque nous quittons ces vieux arbres qui nous houspillent de leur hauteur, dont les feuillages n’ont jamais donné d’autres fruits que de violentes bogues, qu’aucun n’a jamais pu escalader sans se blesser sur leurs écorces de ressentiments…sous prétexte de nous protéger des morsures solaires, ils nous ont fermé tout accès à la lumière

Puisque nul ne s’estime égal à son voisin, qu’il voit –au mieux- comme un rival et –la plupart du temps- tel une marche à piétiner. S’insupporter le plus étroitement possible, voici désormais notre définition de la famille

Puisque tous nous sommes ignorants de tout refuge –par la faute de nos geôles passées ; n’ayant pas la moindre idée de la solidarité –sur laquelle prévaut notre image de la rancœur ; dépourvus de tous rêves sur notre destination…

Toutes ces errances…

…pour ne jamais arriver

Que ne ferais tu pas…

Pour éviter de croiser ces foules d’indifférences, dans ces carrefours et croisements d’hypocrisie, bâtit par des architectes aux compas obscures

Face à ces quotidiens parsemés d’assombrissements de nos paroles, d’effacements de nos projets, du vol de nos rêves et des assassinats de l’imaginaire

Contre ce dépérissement du renouveau, le dessèchement de la semence, le délassement de la créativité…ou – plus simplement- la stérilité du dessein

Ce monde si cruel, qu’il te mettrait sans ciller…

…à ma place

Et bien, c'est toujours aussi beau et aussi touchant! Bravo!
J'aime bien aussi la mise en page de tes poêmes

+1 et +1 : bienvenu l'ami, et très jolis poèmes. Je ne connaissais pas cette manière de les présenter, avec une phrase commençant au début du paragraphe et le fermant. C'est un procédé connu ou il est de ton invention ?

Minos a écrit:

+1 et +1 : bienvenu l'ami, et très jolis poèmes. Je ne connaissais pas cette manière de les présenter, avec une phrase commençant au début du paragraphe et le fermant. C'est un procédé connu ou il est de ton invention ?

J'ai entièrement inventé ce procédé, afin d'amener le lecteur à participer à la lecture du poème et en recherchant -delui même- un sens à ce texte

Le résultat est vraiment chouette, encore bravo !

Super, j'adore. Perso je lis la première et dernière phrase comme un titre avant de commencer puis à la fin de la lecture linéaire je finis par la dernière avant de relire première puis dernière.

Compliqué mais l'effet des mots est saisissant et les sens se bousculent alors à la frontière de mon imaginaire.

Cet hiver…

Marqueur infatigable du nécessaire sommeil des bourgeons, de l’indispensable veille de toute nourrissante végétation, de l’obligatoire besoin de protéger toute chaire

La vague blanche, fille de la brume et de l’eau, a beau se faire absente, nul ne nie la parfaite virginité d’un paysage perpétuellement nouveau

Un mérite, parmi tant d’autre, de cette période silencieuse à l’orchestre des cycles, reste sa générosité envers notre imagination : quelle renaissance se fera-t-il ensuite ?

Peu de moments sont ainsi capables de passer du sublime au…

…resplendissant

Clap Clap Clap Clap,

je ne peux qu'applaudir.

Un smiley vaut parfois mieux qu'un long discours donc:

Merci pour vos réponses, je prépare actuellement de nouveaux textes de ce type (encadrés, comme vous l'appellez). Il va de soi que vous serez les premiers à les lire

Toujours aussi réussi...brrrr, ça me fait penser que l'hiver se rapproche !

Quand viendra le soleil…


Cette étoile que d’aucun maudisse de par sa présence parfois écrasante, que d’autres méprisent pour son absence parfois désolante…à l’aube comme à l’aurore, l’habitude de sa présence n’a encore jamais émoussé nos sensations

Que trouvera-t-il ? Des bourgeons en attente d’être libérés de leur prison de givre ; des pousses ne demandant qu’à croître une fois gorgées de ses lueurs ; des blés qui seront nourrissant une fois qu’il leur aura transmis sa couleur…

Mais à qui va-t-il manquer, si ce n’est à ceux qui ne perçoivent que sa chaleur grâce à leur épiderme ? Qui ne peut mieux comprendre l’importance d’une lueur si ce n’est celui qui ne peut observer les étendues qu’elle révèle ?

Qu’il nous tende des pièges sahariens ou tire sa révérence sibérienne, nul ne niera son bonheur de le voir passer…

…sur nos chaumières

Toujours aussi bon, ce poême me donne vraiment une impression de prophécie. La façon dont c'est exprimé donne vraiment des frissons. C'est très beau! Ce texte est toujours aussi touchant et tellement vrai!
Alors que dire de plus si ce n'est: BRAVOOOOOO

où tu l'as trouvé ce smiley, il est trop bien le bravo. En tous les cas je me joins à Den pour applaudir à ces quelques paragraphes. Les titres sont toujours aussi bien tournés, félicitation, c'est un bonheur, je ne regarderais plus le soleil de la même façon.

Il vient de ma banque personnelle de smileys. Que j'ajoute à l'aide de servimg^^

Encore un très joli texte, MF, bravo !

Juste un truc : il me semble que l'expression "d'aucuns + verbe" se met toujours au pluriel.