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 Le bout de la route

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Minos
Lapinou Imperator
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MessageSujet: Le bout de la route   Le bout de la route Icon_minitimeMer 21 Nov - 11:00

Voici ma dernière nouvelle en date, achevée à l'instant. Very Happy

Le bout de la route


Dernier jour. J’ai du mal à y croire mais c’est pourtant vrai: c’est mon dernier jour. La retraite, c’est ce soir. Pour la dernière fois, je vais prendre la route. Cette route que je connais par cœur pour l’avoir arpenté… combien de temps, d’ailleurs ? Vingt-cinq ? Trente ans ? Après tout, peu importe. Arrivée à de tels chiffres, la différence n’en ait plus vraiment une. Trente ans. Une éternité, quand on y pense. Cinq fois par semaine, matin et soir, encore et toujours la même route. Sous la pluie, sous le soleil, sous la neige, dans le brouillard, de nuit et de jour. Jamais je ne m’amuserai à en faire l’essai, mais je suis à peu près persuadé que je serais capable de conduire sur cette route les yeux fermés.
Je sors de chez moi, je ferme à clé. Je me retourne après quelques pas. J’habite cette maison depuis si longtemps… Elle m’appartient, mais la réciproque est également vraie. Je la regarde avec nostalgie. Un jour, je disparaîtrai. Je la perdrai comme elle me perdra.
J’espère que ce moment arrivera le plus tard possible. Je comprends soudain d’où me viennent ces pensées mélancoliques. Aujourd’hui, je quitte mon travail. Trente années de journées structurées autour de mon activité professionnelle qui s’évanouissent d’un coup… Chose amusante – à moins que ce ne soit étrange –, cela ne me touche guère, en fait. J’ai mené une petite carrière sans envergure, ordinaire, avec ses hauts et ses bas. J’y ai côtoyé des gens formidables, et d’autres vite oubliés. Un parcours normal, en somme.
Ce qui me touche plus c’est d’abandonner la route. Demain, je n’aurai plus à me lever. À 7h35, je ne serai pas à tourner la clé de contact, prêt à partir. Houlà, il est 37 ! Je suis en retard. Habitude de toute une vie, je me presse, gagne ma voiture, met ma ceinture et mets le moteur en marche. Je ne suis jamais arrivé en retard au travail de toute ma vie, hors de question que ça commence aujourd’hui. Voilà qui est pourtant parfaitement ridicule : qui m’en fera le reproche ? Quelles sanctions pourrais-je bien encourir ? Aucune. C’est idiot, mais c’est pourtant plus fort que moi. Il faut que j’arrive à l’heure. Je le dois. C’est une obligation, un devoir presque sacré. Hum… Ce n’est probablement pas de l’habitude mais du conditionnement.
Je m’apprête à desserrer mon frein à main quand l’émotion m’envahit d’un coup. Je n’ai rien vu venir, que ma gorge est serrée et mes yeux embués. La dernière fois. C’est la dernière fois que je prends la route.
Je me morigène. Est-il possible de se mettre dans des états pareils pour une route, une simple et bête route comme il en existe tant ? D’autant que rien ne m’empêcherait de la parcourir demain si l’envie m’en prenait ! Sauf que… Je ne l’ai jamais prise pour le plaisir, uniquement pour aller et revenir du travail. Ce ne serait donc pas la même chose si je la prenais demain. Quelque part, ce serait de la triche, presque quelque chose de contre-nature. S’il n’y a pas de but au bout de la route, il faudrait être un peu fou pour la suivre. Or si j’ai un certain nombre de défauts, je ne crois pas être fou.
Je sais que désormais, je ne prendrai cette route qu’en cas de besoin, comme je l’ai toujours fait. Sauf que je sais qu’aucune de mes activités en dehors du travail ne me pousse à la prendre. Il me semble évident, alors que je fais une marche arrière dans mon allée pour m’engager sur la route, que c’est vraiment la dernière fois. La fin d’une époque, la fin d’une vie.
Tout est tellement clair dans ma tête. Ma mémoire ne m’a jamais fait défaut. Je connais le présent de cette route, mais également son histoire, tout ce qui fait qu’elle est telle qu’elle est aujourd’hui.

Au bout de cinquante mètres, j’arrive au virage en T où je vais tourner à gauche. J’ai toujours connu la petite maison qui me fait face dans ce virage. Est-ce que… ? Et oui ! Ça ne loupe pas ! La sorcière ouvre ses volets. J’avoue que je ne suis guère charitable. Elle sort du lit et comme tous les matins, son premier geste est d’ouvrir ses volets. Mais je suis désolé : avec ses cheveux hirsutes et son nez crochu, elle m’a toujours fait penser à une sorcière de Disney. Qui sait ? Peut-être a-t-elle un jour joué ce rôle au cinéma ? Qui plus est, il y a des fois où je me demande si elle n’a pas conclu un pacte avec le diable. Pensez-donc : depuis trente ans que j’emprunte cette route, je l’ai toujours vue là tous les matins. Déjà vieille à l’époque, elle ne semble pas avoir beaucoup changé.
Par contre, quand je rentrerai ce soir, l’image que j’aurais d’elle sera totalement différente. Elle sera sur son trottoir, en tablier, à agiter une boîte de croquettes en appelant ses chats. J’ai parfois l’impression qu’elle en a un peu plus chaque année. À moins que je ne me fasse des idées. Un jour, j’ai failli en écraser un. Le chaton fougueux qu’il était alors est devenu un pépère indolent, et je souris parfois en m’attribuant le mérite de le voir rendu à un âge si avancé.
La sorcière… mamie-chat… Je ne saurai jamais qui elle est vraiment. Mon seul contact avec elle est de la voir tous les matins comme tous les soirs. Jamais je ne l’ai croisée par ailleurs.
Passé ce virage vient la ligne droite. La ligne droite. Sur un kilomètre. J’ai une théorie à ce sujet, à savoir qu’il s’agit d’une ancienne voie romaine. Mais je n’ai jamais poussé la curiosité jusqu’à vérifier ce qu’il en était réellement.
Comme tout un chacun, j’aime les lignes droites : elles offrent une belle visibilité, elles permettent d’appuyer sur l’accélérateur. À une époque, j’ai été un fan de cette ligne droite-là. Je fonçais, rien ne semblait pouvoir m’arrêter. C’est alors que la famille Caniche s’est installée dans l’ancien corps de ferme au bord de la route. Je n’ai pas de chien ni n’en ai jamais eu. Avant l’arrivée de la famille Caniche, je n’avais aucun a priori vis-à-vis des chiens, ils me laissaient juste de marbre. Aujourd’hui, je hais ces créatures sorties de l’enfer qu’on nomme « caniches ».
Pendant des années j’avais pu pleinement profiter de cette ligne droite, et voilà qu’un jour que je croyais être comme un autre, un caniche se dandinait sur la route comme si elle lui appartenait. Je ralentis progressivement tandis que cet imbécile de bestiau s’arrêta net, clairement intrigué par mon apparition. Vous êtes un chien, vous voyez arriver sur vous une voiture lancée à cent à l’heure, vous faites quoi ? Un chien normal se mettrait à l’abri de la mort montée sur roues, non ? Et bien cette sale bête à poil ne s’est jamais écartée spontanément. Elle m’a toujours forcé à m’arrêter. Sinon je risquais de la renverser or je ne suis pas un monstre. Combien de fois ai-je regretté de ne pas l’être ? Il y a longtemps que j’ai perdu le compte, mais ça doit être quelque chose. C’est seulement quand j’avais arrêté ma voiture que le caniche, qui n’avait cessé de me toiser avec dédain pendant mon approche, daignait enfin s’écarter, sans me lâcher des yeux. J’ai toujours pensé qu’il le faisait exprès. Qu’il me haïssait. Comme ça, pour le plaisir. Tous les jours par la suite, pendant des années, ce manège s’est reproduit tous les jours.
Le jour où il ne fut pas au rendez-vous, je passai tout de même au ralenti devant la maison de ses maîtres, m’attendant à le voir sauter sur ma voiture. Il aurait été bien capable d’être embusqué pour pouvoir mieux me surprendre, sournois qu’il était, pensais-je alors ! Et bien non ! Le lendemain, toujours aucune trace de lui. Le surlendemain non plus. Forcément, le jour suivant, j’arrivai à tombeaux ouverts, ravi de pouvoir renouer avec la vitesse sur ce portion de – peut-être – route romaine.
Croyez-le ou non, un caniche se baladait sur la route. Non pas un blanc comme le précédent mais un beige. Il s’arrêta net en me voyant arriver et quand je fus à mon tour arrêté face à lui, il quitta les lieux d’un pas tranquille. Avec le même dédain, le même mépris que son prédécesseur.
Je me suis demandé si ses maîtres lui avaient appris cette pratique destinée à me faire tourner en bourrique. À moins que ce ne soit un comportement inhérent au caniche. Au fil des ans, les caniches ont changé à cet endroit : mais il y en a toujours un. Au jour d’aujourd’hui, on en est au septième. Je présume que les précédents, victimes de leur stupidité et de leur entêtement, ont été renversés par des chauffeurs peu scrupuleux.
J’ai une dernière hypothèse concernant ces chiens aux comportements identiques. Et s’il s’agissait du même, mais réincarné ? Difficile de le savoir, je suis loin d’être un spécialiste en la matière.

Au bout de cette ligne droite, passé le premier virage au ralenti pour éviter l’inévitable monstre frisé à quatre pattes qui ne nargue une ultime fois, suit une succession d’épingles que j’ai toujours aimée. Je prends les virages à la corde – la visibilité le permet sans danger –, à gauche comme à droite. Je ne me sens alors plus conduisant une Clio rouge, mais pilotant une autre voiture rouge dont j’admire les exploits un certain nombre de dimanches par an. Je me demande parfois si j’aurais pu faire carrière en formule un. Espoir plus qu’illusoire qui ne sera jamais plus qu’un fantasme, mais qu’importe. Sur cette portion de la route, pendant des années, j’ai résisté à la charge des Lauda, puis des Prost, des Schumacher et jusqu’aux Vettel et Hamilton. J’en ai vu passer, des héros, dans mon petit bout de campagne…
Cette même portion de route est toute autre le soir, quand je rentre de nuit. C’est la route mystère, où tout peut arriver à la sortie de chaque virage. Mes phares chiches peinent à déchirer l’obscurité souvent nimbée d’une chape de brume s’échappant d’un marécage voisin. Là, tout peut arriver et je suis prêt à faire face à l’inconnu. Des formes étranges se dessinent, ombres indistinctes qui pourraient être des monstres ayant survécu aux âges préhistoriques. Dans cet endroit sauvage, on dirait que le temps s’est arrêté. Les arbres fantomatiques qui bordent la route semblent tendre leurs branches vers moi, comme s’ils étaient avides de me saisir. Des korrigans ou l’ankou tirant sa charrette aux roues grinçantes pourraient traverser la route sans que j’en sois le moins du monde étonné. Ces lacets forment un carrefour des possibles, je l’ai toujours pensé. Mais je dois admettre que j’attends toujours la rencontre légendaire ou du troisième type.

Je suis bientôt arrivé. En mon jeune temps, le panoramique me montrait une succession de champs de maïs aux alentours. La route n’avait rien à faire là, élément incongru dans ce paysage rural, pièce rapportée qui balafrait l’œuvre de dame nature. Aujourd’hui, tous les champs côté droit ont disparu. Année après année, ils ont dû céder au pas à des tranches successives de lotissements, tous plus moches les uns que les autres. Je hais les lotissements. Aucune personnalité. Aucun sens de l’histoire. Ces maisons se ressemblent toutes, elles n’ont aucun vécu. À peine sorties de terre, déjà en revente.

Un dernier long virage, puis le petit pont, autour duquel se dresse encore un village d’antan en vieilles pierres. La devanture de l’ancien bar a été murée de parpaings pour éloigner le squat par d’éventuels marginaux. Nous avons bien connu ce bar, nous les anciens de la boîte. Il y a bientôt trois décennies, quand nous n’étions encore qu’une dizaine à travailler sur le site, à une époque où la convivialité était de rigueur, nous allions tous les soirs y boire un verre, à la débauche. Ah, Chez Titine ! Que de souvenirs. Et une question à laquelle je n’ai jamais trouvé de réponse : pourquoi diable est-ce que les bars de quartier ou de campagne s’affublent-ils toujours du surnom ridicule d’une tenancière ? Je ne le saurai jamais…

Enfin se dresse la boîte. Je suis un dinosaure perdu dans le monde qu’ils appellent la flexibilité. Je n’ai jamais travaillé ailleurs qu’ici. Jamais. Comme je l’ai dit, nous étions une poignée au départ. Le bâtiment, ancien corps de ferme, était minuscule. La route défoncée qui y menait était le quartier général des nids-de-poule. On se garait au bord du champ attenant, royaume de la boue. Littéralement. Nos voitures, tout le temps recouvertes de poussière, nous ont servi de pages sur lesquelles nous écrivions avec nos doigts : des insultes, des messages d’amour, des paroles pseudo-philosophiques, les inévitables dessins de bites. De vrais murs de toilettes publiques.
Comment de fois sommes-nous restés embourbés dans ce cloaque ? Heureusement, la solidarité avait un sens. Pousser les voitures tandis que le conducteur accélérait pour s’extirper de sa prison était courant, et nous rentrions tous plus crades les uns que les autres. Nous en riions.
Cette époque est aujourd’hui révolue. Un impeccable bitume bordé de trottoirs et de lampadaires marque la victoire de la civilisation. Triste victoire. Notre corps de ferme a depuis longtemps disparu, remplacé par un long bâtiment de plein pied, assez moderne pour ne ressembler à rien. Le champ de patates où nous nous garions a cédé le pas à un vrai parking, avec son sens de circulation matérisalié par des panneaux et des flèches au sol, et avec ses dizaines et ses dizaines de places, dont l’inévitable partie réservée pour la direction.
Comme c’est terne. Je me gare et regarde ma montre. 56. Dans quatre minutes, j’embauche. Ce sera la dernière fois. Je passe une main tremblante sur mes yeux qui viennent de s’embuer tout à coup.

Ce soir, je reprendrai la route en sens inverse. Je rentrerai chez moi. Ce sera la dernière fois. C’est la fin de la route. L’adieu à une vieille compagne, immuable repère à qui je fais mes adieux aujourd’hui.

Je me demande de quoi demain sera fait. Je souris. Qui sait quelles nouvelles aventures m’attendent désormais ?

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MessageSujet: Re: Le bout de la route   Le bout de la route Icon_minitimeMer 21 Nov - 23:46

C'est mignon ce petit texte, ça change de tes habitudes ^^

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MessageSujet: Re: Le bout de la route   Le bout de la route Icon_minitimeJeu 22 Nov - 12:39

Ouofti! Ca c'est une nouvelle d'enfer! En effet, ça change de tes habitudes.
Elle m'a tiré une petite larme, cette nouvelle.
On se met facilement à la place de ton personnage pour finir par ressentir une pointe de nostalgie.
Un très beau texte, vraiment.

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MessageSujet: Re: Le bout de la route   Le bout de la route Icon_minitimeVen 23 Nov - 0:46

Excellent, génial, très bon, savoureux. J'adore ce huit clos moderne. Bon, malgré tout, quelques réactions sur le fil et deux ou trois trucs annotés en suivant.


Citation :
Dernier jour. J’ai du mal à y croire mais c’est pourtant vrai: c’est mon dernier jour.
perso je pense que ce premier "dernier jour" devrait être séparé du reste pour être plus percutant. Avec un interligne supplémentaire même pour l'isoler du premier paragraphe.

Citation :
une petite carrière sans envergure
si tu parles de "carrière" tu lui donnes déjà une importance... il faudrait un mot plus péjoratif. Je ne sais pas s'il existe.

Citation :
Ce qui me touche plus c’est d’abandonner la route
j'ai eu une impression d'incomplet... "le plus" peut-être.

Citation :
À 7h35, je ne serai pas à tourner l
"je ne tournerai pas" pour alléger la formule.

Citation :
j’arrive au virage en T où je vais tourner
ça ressemble à quoi un virage comme ça ? c'est un croisement quoi...

Citation :
à une sorcière de Disney.
Dark vador ou une autre, celle de blanche neige ou celle de la belle au bois dormant ?

Citation :
et je souris parfois en
j'adore cette histoire de croquettes et de chats, c'est criant de vérité, réellement magnifique... très beau clin d'oeil pour l'antagoniste du chat....

Citation :
Elle m’a toujours forcé à m’arrêter.
après ça, il a fallu qu'il parte plus tôt de chez lui pour ne pas arriver en retard à cause de la présence de ce chien.

Citation :
s’est reproduit tous les jours.
un peu inutile, même pour l'insistance.

Citation :
avec la vitesse sur ce portion de
??? cette ????

Citation :
qui ne nargue une
"me"

tient, tu ne sites pas "Alonso" ???

Citation :
ils ont dû céder au pas à des tranches
"le" ?

Citation :
de parpaings pour éloigner le squat par d’éventuels marginaux
ce morceau de phrase ne me semble pas très équilibré... "éloigner" me dérange, "éviter" ?? "squat d'éventuels" m'aurai mieux plu.

Citation :
civilisation
entre guillemet et avec deux "z" à la place du "s" aurait encore plus marqué l'esprit et établi une cassure avec le profil psychologique du personnage.

Citation :
partie réservée pour la direction.
"à", non ?


Très bon texte, tu nous as pondu une nouvelle comme j'aime à en lire. Tout y est.
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MessageSujet: Re: Le bout de la route   Le bout de la route Icon_minitimeVen 23 Nov - 12:15

Merci pour vos avis, les gars !

Il est vrai que je suis moi aussi très content de cette nouvelle, qui "coule toute seule", avec une ambiance tranquille que j'aime bien. Je ferai d'ailleurs une deuxième version, il faut que je parle de quatre autres choses dedans, dont une qui ouvre la porte à une série de nouvelles - voire un roman - qui n'aura pourtant rien à voir avec le contenu du "bout de la route".

Je vous tiens au courant !

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MessageSujet: Re: Le bout de la route   Le bout de la route Icon_minitimeVen 23 Nov - 16:11

Chouette nouvelle ! Ça donne réellement l'impression d'être embarqué dans sa voiture, à laisser un certain passé derrière soi.
Je laisse le soin aux autres de te faire remarquer les petits couacs (j'imagine que Aj a déjà tout cité). Je voudrais pourtant souligner un petit point…
Doit-on comprendre de cette nouvelle une sorte de « déménagement » comme tu t'y préparais depuis si longtemps ?
Spoiler:
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MessageSujet: Re: Le bout de la route   Le bout de la route Icon_minitimeVen 23 Nov - 22:22

Et oui, j'ai enfin fini la maison ou presque ! Dans trois semaines ce sera bon, fin du camping à l'intérieur. Very Happy

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