Hop, un bouquin James Bond, pour changer !
Bon, OK, ça fait un bail que Ian Fleming est mort, mais voilà que Horowitz, qui a notamment écrit deux bouquins Sherlock Holmes, s'attaque à un autre monument, à savoir James Bond.
L'auteur se livre à un exercice périlleux, au sens où il tente de faire coller son style au plus près de celui de Fleming. Périlleux car le résultat dans ce genre de cas de figure est parfois pitoyable (je pense notamment au dénommé Bettancourt, auteur d'un préquel foiré des princes d'Ambre).
En l'occurrence, le résultat est bon, ce qui fait très plaisir car j'ai toujours trouvé que lire du Fleming était sympa comme tout.
La caractéristique du style est de se focaliser sur les sensations lors de scènes marquantes, et Horowitz remplit bien le contrat à ce niveau-là.
Pour ce qui est de l'histoire en elle-même, rien à dire non plus : c'est du Bond, en pleine guerre froide puisque ce récit suit chronologiquement Goldfinger, et c'est très chouette, rythmé comme il faut mais sans en faire des tonnes comme dans les films.
Bref, un bon moment !