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 USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée)

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Minos
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MessageSujet: Re: USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée)   USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 Icon_minitimeJeu 4 Mar - 22:20

Chapitre 15 : De mal en pis


Jingkler grimaça un sourire de satisfaction. Son rival et l’étranger étaient morts et l’absence de réaction des gardes postés dans le couloir indiquait qu’ils n’avaient rien entendu. Voilà qui était parfait.
Il tourna le dos aux deux cadavres et se dirigea vers l’entrée de la caverne. L’histoire qu’il allait raconter à la sécurité était déjà prête dans sa tête : contre toute attente, l’étranger avait passé en douce une arme et abattu Sender, avant d’être désarmé par Jingkler, qui avait réussi à s’emparer du phaseur et à le retourner contre le tueur.
Jingkler, déjà énormément respecté par son peuple, allait devenir un héros. Et ce ne serait qu’un début.

Il appela les gardes postés dans le couloir, hors de sa vue. Alors qu’il s’apprêtait à franchir le porche, le Maître de la Loi entendit un grognement sourd dans son dos. Interloqué, il se retourna et sentit le sang refluer de son visage. Sender était en train de se relever avec des gestes hésitants. L’humain se mit à bouger à son tour.
Les pieds de Jingkler étaient comme ancrés dans le sol. Ses ennemis avaient survécu ! L’arme qu’il avait encore à la main ne fonctionnait pas, or son plan avait reposé dessus. Que pouvait-il faire, désormais ? Il n’aurait pas le temps de se débarrasser de Sender et de l’étranger avant que les gardes qu’il venait d’appeler n’arrivent.
Choisissant d’improviser, il cria sur les deux hommes de la sécurité :
– Alerte ! L’étranger a tenté de nous tuer, Sender et moi ! Il a rendu le Grand Prêtre complètement fou, il raconte n’importe quoi !
– C’est vous qui êtes devenu fou, Jingkler, rétorqua Sender. Gardes, emparez-vous de ce traître.
Les deux interpellés, leurs lances à la main, hésitèrent. Leur Grand Prêtre désignait du doigt le Maître de la Loi. Ils choisirent vite leur camp, induits en erreur par les paroles de Jingkler, et pointèrent leurs armes vers Sender et Harlington.
– Tuez-les ! ordonna Jingkler. L’esprit de Sender a cédé aux manipulations de l’humain, et sa folie pourrait être contagieuse !
Habitués à obéir à la lettre aux injections de leur supérieur, les gardes n’hésitèrent pas plus. L’un d’eux transperça la poitrine de Sender, et l’autre se jeta sur Harlington.
Ce dernier esquiva maladroitement, encore groggy, et tenta de jouer son va-tout :
– Ne faites pas ça, il vous ment. De plus, j’ai mis en route l’autodestruc…
Le reste de ses justifications fut noyé dans le hurlement de douleur qu’il poussa alors. La lance du garde venait de s’enfoncer dans son corps. Le Soffré continua son effort et la lame traversa Harlington en ressortant par le dos. Le jeune lieutenant de Starfleet aurait voulu crier la vérité, expliquer aux gardes qui était réellement Jingkler et les buts qu’il poursuivait. Seul un gargouillis indistinct sortit de sa bouche, bientôt envahie par des flots de sang. C’était les événements de l’USS Eagle qui se reproduisaient, se dit ironiquement Harlington avant de basculer à nouveau dans l’inconscience.

*
**

T’Savhek était Vulcaine. À ce titre, elle cachait au plus profond d’elle-même les émotions qu’elle ne parvenait pas à réprimer. Néanmoins, quand elle fut conduite à la vaste geôle dans laquelle le reste de l’équipage et l’équipe de l’avant-poste étaient enfermés, elle faillit s’étrangler d’émotion en voyant son fiancé Silkar.
Elle contrôla cette seconde d’égarement et lui adressa un salut vulcain.
– Silkar, mon cœur se réjouit de vous voir en vie.
– Joie partagée, T’Savhek, rétorqua tout aussi froidement le chef de l’avant-poste de Starfleet.
T’Savhek fréquentait des humains depuis une décennie, et elle s’était toujours étonnée des ravages exercés sur eux par le temps. Son fiancé Silkar, depuis quatre ans qu’elle ne l’avait pas vue, n’avait pas changé d’un iota. Ses traits fins et son air patricien indiquaient clairement son appartenance à l’aristocratie vulcaine. Le seul élément qui le distinguait de ses pairs était la chevelure bouclée qui lui tombait sur les épaules.
Cette lubie, en total désaccord avec les traditions des familles vulcaines, lui avait coûté cher, lui fermant bien des portes. Il n’était pas un Vulcain typique et à ce titre, suspect aux yeux de ses pairs. L’anathème n’avait pas été lancé sur lui car il respectait toutes les autres traditions de sa planète natale à la lettre. De plus et heureusement pour lui, son intelligence et ses talents de chercheur faisaient honneur à son peuple.
La famille de T’Savhek, qui avait fiancé la Vulcaine à Silkar pendant leur jeunesse, avait tenté d’intervenir, notamment l’amiral Stelek, oncle des jumeaux T’Savhek et Sulok. Mais rien n’y avait fat, même les injonctions de la propre famille de Silkar. Certains pouvaient le considérer comme étant un déviant, il ne comptait rien changer à son attitude.
En fait, Silkar était pourvu d’un sens de l’humour certain, qu’il ne pouvait néanmoins pas exprimer auprès de son peuple. Sa crédibilité en dépendait. Il avait choisi sciemment cette coupe de cheveux et s’amusait intérieurement beaucoup à l’idée qu’elle dérangeait tous les bien-pensants de la planète.
Il craignait énormément le rigorisme vulcain : pour lui, c’était un frein à l’imagination de son peuple, et une preuve éclatante de son orgueil. Comment les Vulcains pouvaient-ils s’arroger le droit de proclamer que leurs traditions ne devaient pas bouger, si peu que ce soit, car les estimant parfaitement adaptées ? L’ouverture d’esprit n’était pas la qualité première des Vulcains et Silkar le déplorait. D’où sa réponse provocatrice.
Il n’avait jamais cherché à convaincre quiconque du bien-fondé de ses réflexions. Il savait pertinemment qu’elles ne seraient pas acceptées, aussi n’avait-il même pas tenté de les partager. Il savait néanmoins qu’il dérangeait en se distinguant de ses compatriotes, et c’était son but. Forcer les Vulcains à réfléchir, voire à se remettre en cause.
S’il était trop Vulcain pour en faire plus, n’ayant aucune envie de s’aliéner les siens, il avait pu constater au fil des années que le message subliminal qu’il avait caché à travers sa simple coupe de cheveux portait parfois ses fruits : il arrivait que des Vulcains de renom l’approchent pour lui apporter leur soutien discret, ayant vu clair dans son jeu. Ce qui ne pouvait que le conforter dans son attitude.
Il lui arrivait parfois de rêver de découvertes qui révolutionneraient la science, ce qui lui permettrait d’obtenir un renom sans précédent, voire d’être un exemple pour beaucoup et de faire évoluer les Vulcains. Il avait néanmoins bien conscience que ce genre d’avancées majeures ne se calculait jamais à l’avance, et que les chances qu’il y parvienne étaient très minces.
S’il n’avait jamais expliqué son attitude à sa famille, il avait fait une exception pour sa fiancée. Elle était sa future femme et les mariages arrangés ne s’embarrassaient pas de sentiments, mais il tenait à partager ses sentiments profonds avec la personne avec qui il était censé passer le reste de ses jours. Il ne voyait pas ce futur mariage comme une manière de faire avancer les positions de leurs clans respectifs. À ses yeux, c’était avant toute chose l’union de deux être intelligents. Là était l’essentiel.
À sa grande surprise, T’Savhek avait été compréhensive. Elle n’adhérait pas à ses vues mais les tolérait. Il la soupçonnait de croire que son apparence rebelle ne serait que temporaire. Au fil des années, il n’avait pas changé. Elle, si : en fréquentant d’autres peuples à l’Académie de Starfleet, elle avait dû faire montre d’ouverture d’esprit, ce qui avait d’autant mieux fait passer la pilule d’un si étrange fiancé.

De son côté et derrière son masque d’indifférence, Silkar était ravi de retrouver sa fiancée, nonobstant les circonstances. T’Savhek était toujours aussi séduisante, de son chignon impeccable à ses petits pieds, en passant par ses magnifiques yeux verts et les courbes harmonieuses de son corps, que Silkar rêvait de caresser depuis fort longtemps. Quand elle haussa un sourcil interrogateur, il comprit qu’il avait laissé son regard d’égarer trop longtemps sur le corps de sa future femme.
– Comment se présente la situation, lieutenant ? demanda-t-il.
– Confuse et précaire, mais le commandant Harlington a eu une idée aussi lumineuse qu’extrême, qui devrait nous sortir de cette impasse.
– Ça ne m’étonne pas de lui, intervint le chef de la sécurité du Baltimore, le lieutenant Lupescu, qui s’était approché de sa supérieure, d’autres membres de l’équipage sur les talons.
T’Savhek mit un terme aux questions des uns et des autres en les gratifiant d’un résumé des événements récents. L’enseigne Mary O’Connor, ingénieure dévouée corps et âme à sa tache et au vaisseau, eut un pincement au cœur en apprenant que l’autodestruction du navire avait été enclenchée.
Beaucoup d’autres étaient inquiets, aussi T’Savhek assuma ses responsabilités d’officier en second en rassurant ses troupes :
– Soyez certains que le commandant Harlington a la situation sous contrôle. Il doit être en ce moment même occupé à négocier avec les Soffrés.
C’est alors que plusieurs gardes soffrés entrèrent dans la caverne où les membres de Starfleet étaient retenus prisonniers, dans une vaste geôle munie de barreaux. Deux des autochtones portaient une civière. Dessus, le commandant Harlington grimaçait de douleur, une main sur le ventre. L’habituelle couleur moutarde de son uniforme ne se voyait presque plus, au profit de larges traînées de sang.
La cellule fut ouverte et les membres de Starfleet durent reculer sous la pression des lances des Soffrés. La civière fut déposée au sol et les gardes s’en furent après avoir verrouillé la porte de la geôle.
Sulok et Thif se précipitèrent sur leur commandant, en même temps que les deux officiers médicaux de l’avant-poste. Ils comprirent vite que son état de santé était très grave. Privés de leur matériel médical, ils ne pouvaient rien faire pour Harlington hormis comprimer ses plaies. Le jeune commandant de l’USS Baltimore était-il donc condamné à se vider de son sang dans cette prison soffrée ?
Plus d’un officier cria au secours auprès de leurs geôliers. En vain.
– Le commandant sera mort dans une heure ou deux si rien n’évolue d’ici là, répondit Sulok à une question de sa jumelle.

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MessageSujet: Re: USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée)   USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 Icon_minitimeVen 5 Mar - 12:11

Chapitre 16 : L’évasion


Les pensées de T’savhek tournaient autour des événements survenus sur l’USS Eagle, lorsque Harlington et elle s’étaient retrouvés à essayer de sauver l’équipage de l’invasion cornayenne. En ces circonstances, Harlington avait également été gravement blessé par éventration, ce qui troublait beaucoup la Vulcaine.
Elle se reprit. En tant que commandant en second, elle se devait de prendre la situation en main. Son devoir était clair : sauver son supérieur. Pourtant, alors qu’il geignait de douleur, des larmes dans les yeux, elle se pencha vers lui et l’interpella :
– Commandant, vous m’entendez ?
– Que fais-tu, T’Savhek ? intervint Sulok. Il doit utiliser toutes ses forces pour se reposer, ne viens pas le distraire ou le stresser.
– Je fais mon devoir, docteur, rétorqua-t-elle sèchement. Et j’ai besoin d’informations pour sauver l’équipage et les membres de l’avant-poste.
– Médicalement parlant, je refuse de…
– Je dois parler au commandant, la survie de tous ici en dépend. Même si ça contribue à le tuer, lui.
Si Sulok n’aimait pas ce qu’il entendait, il préféra se taire. Son devoir à lui était de veiller sur la santé des hommes de bord, tache dont il s’acquittait avec zèle depuis la remise en cause de ses capacités par Harlington. Mais T’Savhek n’avait sans doute pas tort en étant prête à sacrifier son commandant contre des renseignements qui pourraient sauver le plus grand nombre. Il comprenait cette froide logique mais fut dérangé par la certitude que si lui-même avait été à la place du commandant, elle n’aurait pas agi différemment. Sa sœur pouvait parfois se montrer intraitable, à un point qu’il doutait pouvoir atteindre un jour.
– Commandant, il faut que je vous parle, c’est important ! insista T’Savhek.
Pour avoir déjà vécu ce type de scène avec lui, elle le savait capable de réagir dans l’intérêt de tous.
– Quoi ? parvint-il à articuler, les dents serrées.
– Que s’est-il passé avec Sender et Jingkler ?
– Sender… tué… par Jingkler. Il sait… pour auto… destruction mais ne l’a… pas prise au… sérieux. Il ne… la fera pas désactiver. À… vous de jouer, T’Savhek.
– À vos ordres, commandant, répondit-elle, laconique.
– Allez-y. Je reste… ici pour… veiller sur vos arrières, conclut-il avec une grimace qu’il essaya de faire passer pour un sourire.
La détermination sans faille affichée par Harlington malgré son état mit du baume au cœur à beaucoup de ses hommes, et son attitude lui valut même le respect silencieux des Vulcains de l’avant-poste.

– Au travail, chaque minute compte, annonça T’Savhek. D’après mon estimation, le Baltimore explosera dans trente-quatre minutes. Nous devons impérativement sortir d’ici.
– Mes hommes et moi sommes enfermés ici depuis suffisamment longtemps pour que nous ayons eu le temps d’y réfléchir, avança Silkar. Cette cellule est archaïque, seuls des barreaux nous séparent de la liberté. Il devrait être possible de les tordre à l’aide de notre force de Vulcains.
T’Savhek avait de sérieux doutes là-dessus. Si la geôle avait été construite pour retenir des humains, ils auraient en effet eu une chance : la force physique d’un Vulcain était bien plus grande que celle d’un humain. En unissant leurs efforts, il aurait sans doute été possible de tordre les barreaux. Mais ce raisonnement valait-il pour une cellule soffrée ? Ce peuple avait l’apparence d’êtres de pierre, et les membres de Starfleet ignoraient quelle était au juste leur force physique. Une seule manière de le savoir…
– Pourquoi n’avoir pas tenté auparavant de vous échapper ?
– Pour aller où ? contra Silkar. Nous n’avons pas été contacté par la résistance locale et ne voyions pas l’intérêt de nous enfuir alors que nous pouvions être repris à chaque instant à cause de la technologie de téléportation des Soffrés.
– Je comprends. Écoutez-moi tous. Les gardes qui nous ont enfermés ici ont l’air de n’être armés que de lances, aussi étrange que cela puisse paraître. C’est sans doute lié à la crainte des dirigeants de voir la résistance mettre la main sur des armes puissantes. Ce peut être un avantage pour nous : nous sommes suffisamment nombreux pour pouvoir venir à bout de quelques gardes aussi peu armés. Notre objectif sera de semer le plus de confusion possible et d’investir un poste de contrôle soffré. À partir de là, nous pourrons peut-être retourner la situation en notre faveur.
– Les impondérables liés à cet ersatz de plan me semblent trop importants pour qu’il soit efficace, fit Silkar, émettant à haute voix l’opinion générale.
– Vous avez une meilleure idée, Silkar ?
– Non, mais…
– Dans ce cas, nous procéderons ainsi. Dois-je vous rappeler que je suis l’officier la plus gradée ici ?
Si techniquement parlant, T’Savhek avait raison, Silkar et ses scientifiques étant des scientifiques civils de Starfleet, il fut contrarié d’être ainsi remis à sa place. Le plan de sa fiancée était rudimentaire, avec trop peu de chance de marcher. T’Savhek était-elle en train de succomber à l’impétuosité des humains à force de les fréquenter ? Il préféra néanmoins se taire. Elle avait raison sur un point : Harlington en danger de mort, c’était elle qui dirigeait leur groupe. En tant que militaire de Starfleet, elle était plus à même que lui d’évaluer la situation et d’y apporter des réponses. Du moins l’espérait-il…
– Sulok, tu restes ici pour veiller sur le commandant. Vulcains, en position.
Deux scientifiques vulcains s’emparèrent d’un barreau ; T’Savhek et Silkar firent de même avec celui d’à côté. Ils s’arc-boutèrent sur les épais barreaux métalliques et firent jouer leurs muscles.
Le silence tendu qui s’installa laissa bientôt place aux grognements frustrés des Vulcains, impuissants à tordre les barreaux. Pourtant, avec l’opiniâtreté de leur peuple, ils insistèrent longuement.
L’équanimité de T’Savhek commença à se fissurer intérieurement. Il faudrait des heures au minimum pour venir à bout des barreaux, si tant est qu’ils veuillent bien céder. Et d’ici là, son commandant serait mort. Eux aussi, peut-être. Le compte à rebours qui s’égrenait dans sa tête lui annonça bientôt qu’il ne restait plus que dix-huit minutes avant la destruction du Baltimore.

Sans avertissement, un Soffré se matérialisa dans la caverne. Les Vulcains cessèrent leurs efforts et T’Savhek reconnut Jussé, l’un des chefs de la résistance locale, à qui Harlington et elle avaient déjà eu affaire.
Il ne perdit pas de temps en paroles inutiles.
– T’Savhek, je suis venu dès que j’ai pu. Comment puis-je vous aider ?
Elle repoussa le soulagement qui l’avait envahi à la vue du Soffré pour ordonner ses pensées et trier ses priorités.
– Vous avoir à nos côtés ouvre des perspectives nouvelles, Jussé. Notre priorité est de rejoindre le Baltimore.
– Tout en sachant que vous pouvez être téléportée à la surface à n’importe quel moment ? s’étonna Jussé en coulant un regard nerveux derrière lui, au cas où des gardes surgiraient.
– Donnez-moi votre unité de téléportation : hors de question que vous subissiez le même mort qu’Empgé. Je vais téléporter Harlington et Sulok sur-le-champ : seules nos installations médicales peuvent sauver le commandant. Ensuite, je reviens chercher Silkar. Il faut que je désactive l’autodestruction du vaisseau et mette en place des contre-mesures contre toute téléportation en provenance de la surface.
– C’est possible, ça ? demanda Silkar.
– Avec votre aide, oui. J’ai déjà réfléchi au problème et je pense pouvoir protéger le Baltimore contre toute intrusion non désirée.
– Que faisons-nous pendant ce temps ? demanda Lupescu.
– Vous restez ici. Avec un peu de chance, notre absence ne sera pas remarquée avant que le système de défense du vaisseau soit en place. Si c’est le cas, je reviens vous chercher. Sinon, nous entamerons des négociations de là-haut.
– Mais si les Soffrés menacent à nouveau de nous tuer ? s’inquiéta le chef de la sécurité.
– Je procéderai à une démonstration de force, en espérant qu’ils cèdent.
– Et si ce n’est pas le cas ?
– Nous verrons le moment venu, éluda T’Savhek.
Lupescu se contenta d’opiner du chef, aussi mal à l’aise que la Vulcaine quant aux aléas de leur futur immédiat. Jussé se téléporta à l’intérieur de la cellule, donna son unité de transport à T'Savhek et s'assit au milieu des membres de Starfleet. Il serait caché d’une simple inspection visuelle de leurs geôliers.
Avec de la chance, l’absence de quatre des vingt prisonniers passerait inaperçue. T’Savhek n’y croyait guère mais n’insista pas sur ce point. Il lui paraissait impensable que les Soffrés ne viennent pas constater d’ici peu de temps la fin de Harlington. Ils savaient qu’il était mourant.
Les failles du plan étaient légion, et tous en avaient conscience. Nul ne préféra les souligner.

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MessageSujet: Re: USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée)   USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 Icon_minitimeVen 5 Mar - 12:27

Oulà! Deux chapitres d'un coup! affraid
Je lirai cela, ce weekend!^^

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MessageSujet: Re: USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée)   USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 Icon_minitimeVen 5 Mar - 12:29

D'ici là tu auras la fin de l'histoire à te mettre sous la dent. Wink

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MessageSujet: Re: USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée)   USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 Icon_minitimeVen 5 Mar - 20:15

J'ai commencé à rattraper mon retard!
*Prend une pose héroïque!*
Le chapitre 14 est plutôt intéressant et porte donc bien son titre!^^
J'ai bien aimé la partie où Sender accuse Harlington d'être devenu un assassin!
Harlington est décidément un personnage au sang froid étonnant! C'est ce que j'ai ressenti à la fin du chapitre! J'l'aime bien!
A demain, pour la suite! Wink

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MessageSujet: Re: USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée)   USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 Icon_minitimeVen 5 Mar - 23:30

Merci Den ! En attendant, on y retourne ! Antépénultième chapitre !

Chapitre 17 : Retour à bord


Dès qu’elle fut à bord avec Harlington et Sulok, T’Savhek ordonna à son frère d’installer le commandant dans un lit médical portatif et de l’amener jusqu’à la passerelle.
– Pas question, il doit être soigné de toute urgence.
– Il faut qu’il soit sur la passerelle pour désactiver l’autodestruction du vaisseau avec moi. Je ne peux pas le faire seule.
Tiraillé entre son devoir d’officier médical en chef et la réalité de leur situation, Sulok se rendit finalement aux arguments de sa jumelle. Il prit une trousse médicale à l’infirmerie en plus du seul lit à répulseurs du bord. Une fois Harlington installé dessus, Sulok confia à sa sœur le soin de conduire le lit à travers les coursives et les ascenseurs, pendant qu’il auscultait son patient à l’aide d’un tricordeur médical.
Les relevés qui s’affichèrent étaient très alarmants. Le cœur de Harlington menaçait de lâcher à chaque instant, la lance qui avait transpercé son corps avait entaillé voire sectionné les intestins en plusieurs endroits. Sulok injecta un anti-douleur à Harlington et prépara une seringue hypodermique d’un puissant sédatif. Il n’injecta pas ce dernier, T’Savhek ayant besoin de Harlington conscient.
Dès que le commandant et T’Savhek eurent donné leurs codes d’accès à l’ordinateur de bord, l’autodestruction fut désactivée. Sulok ne perdit pas une seconde et repartit avec son patient, direction l’infirmerie : il devait absolument placer Harlington dans un champ de stase pour se donner un peu de marge. D’autant plus qu’il allait devoir opérer seul.
De son côté, T’Savhek ne jeta pas un regard sur ses deux compagnons. Pas le temps pour cela. Elle se téléporta dans la cellule sur Soffré. Dès qu’elle fut parmi eux, elle s’avisa que pour assurer la sécurité des prisonniers, elle aurait dû leur descendre des phaseurs. Si peu de temps, tant d’urgences… Elle attrapa Silkar par le bras et entra les coordonnées du Baltimore. Protéger le vaisseau était la seule vraie priorité, la tête de pont qui pouvait les sauver tous.
Une fois à bord, les deux Vulcains se précipitèrent vers la salle des machines. T’Savhek demanda à l’ordinateur de scanner l’unité de téléportation qu’elle portait au poignet et d’en extirper les différentes fréquences d’ondes. Il y en avait des dizaines. Elle s’échina à créer un programme les recensant, dans le but de demander à l’ordinateur de bord de reproduire les interactions des particules à plus grande échelle.
Elle se contentait d’en tracer les plus grandes lignes avant de les transmettre à Silkar. Le scientifique était exoplanétologue, et donc moins au fait des problèmes technologiques, mais T’Savhek lui connaissait de solides compétences en informatiques. Ce qui s’avérerait utile pour concocter les détails précis du programme appliquant les contre-mesures destinées à lutter contre toute téléportation non autorisée, fut-elle soffrée.
T’Savhek craignait que la tâche ne soit trop ardue pour eux, surtout dans un laps de temps indéterminé mais qui, quoi qu’il en soit, ne s’éterniserait guère. Ceci dit, jamais elle ne l’aurait avoué. Elle continua à dégrossir le programme, donnant des orientations générales à son fiancé, qui les transformait en lignes de code minutieuses et précises.

*
**

Dans sa précipitation à amener Harlington à l’infirmerie, Sulok rata l’entrée d’un ascenseur. Le lit médical heurta violemment le mur attenant, ce qui arracha un cri de douleur à Harlington.
Dès que T’Savhek et le commandant avaient désactivé l’autodestruction, Sulok s’était précipité vers son fief avec son patient, sans même prendre le temps de lui injecter l’anesthésique. Il décida qu’il était temps d’y remédier et dès qu’ils furent dans l’ascenseur, il se prépara à faire l’injection.
– Qu’est-ce… que c’est ? demanda Harlington.
– Un sédatif, commandant. Rassurez-vous, la situation est sous contrôle.
– Pas… de sédatif.
– Commandant, ne soyez pas ridicule, vous êtes mourant et je dois vous opérer. Vous avez besoin de cet anesthésique.
– Je suis le… commandant. Je… dois savoir ce qui… se passe.
– Je suis l’officier médical en chef, j’ai tout pouvoir en ce qui concerne la santé de l’équipage, vous y compris.
– Pas question de… dormir. Anes…thésie seulement locale. C’est… C’est un ordre !
Le médecin ne répondit pas avant un long moment, pendant lequel ils rivèrent leur regard l’un sur l’autre. Aucun ne voulut baisser les yeux. Dans ceux de Harlington, Sulok put lire une détermination sans faille.
Quand la porte de l’ascenseur s’ouvrit, Sulok grogna :
– À vos ordres, commandant.

Une fois à l’infirmerie, Sulok plaça le lit médical sous un panneau de contrôle sur lequel il fit défiler les informations contenues dans son tricordeur médical. Sans prendre le temps de réfléchir, il appliqua à la lettre les recommandations qui s’affichèrent à l’écran.
Le panneau de contrôle était un outil des plus précieux. S’il affichait toutes les anomalies qu’il décelait, grâce à ses senseurs capables d’examiner un corps sous toutes ses coutures, il comportait en outre une fonction « diagnostic », utilisée par les médecins en cas d’extrême urgence ou en cas d’un nombre important de blessés.
À chaque fois qu’il injectait un produit à son supérieur, Sulok lisait les conséquences sur l’écran. Une alarme sonnerait si les réactions du corps de Harlington n’étaient pas conformes vis-à-vis des produits et médicaments employés.
Il installa un stimulateur cardiaque à proximité, au cas où, et injecta un anesthésique local. Ne pouvant imaginer quelle serait la réaction de Harlington en voyant le médecin trifouiller à l’intérieur de son corps, il installa précipitamment un rideau juste au-dessus de la vilaine plaie. Il commanda une tenue stérilisée au synthétiseur et l’enfila prestement, avant d’ordonner à l’ordinateur médical de projeter un champ de confinement autour d’eux. Il attendit quelques secondes, le temps que l’air ambiant soit purgé de ses impuretés. Ne lui restait désormais plus qu’à repérer toutes les déchirures de l’intestin, l’une après l’autre, et les obturer au fur et à mesure.

– Ordinateur, fit Harlington, ouvre-moi un canal de communication avec T’Savhek, je veux savoir ce que j’ai manqué.
– Commandant, vous perdez la tête ! fit Sulok.
– Me faire charcuter le ventre ne m’empêchera pas d’assumer mes responsabilités de commandant.
– Je vous interdis de…
– Il suffit, Sulok ! Je suis sous anesthésie, faites ce que vous avez à faire et fichez-moi la paix ! T’Savhek, quelles sont les nouvelles ? Qu’est-ce qu’on fait là ?
La Vulcaine lui résuma les derniers événements tout en continuant son analyse de l’unité de téléportation.
– T’Savhek, je pense que vous devriez…
– C’est est trop, commandant, dit Sulok en écartant le rideau.
Harlington fut choqué de voir l’uniforme et les mains du médecin souillés de sang… son sang ! Sulok s’empara d’une seringue hypodermique tout en rajoutant :
– Commandant, dans la situation présente, vous ne servez à rien. Pire, vous me déconcentrez dans ma tâche. En tant qu’officier médical en chef, j’estime que vous n’êtes pas en état d’assumer votre rôle de commandant. Et à titre personnel, j’ajouterai que vous êtes un fieffé imbécile de vous obstiner à croire le contraire !
– Aurais-je réussi à vous énerver, docteur ? demanda Harlington avec un sourire surpris.
Sulok ne répondit pas et se contenta d’injecter un nouvel anesthésiant, cette fois directement dans la jugulaire.

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MessageSujet: Re: USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée)   USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 Icon_minitimeSam 6 Mar - 0:34

Quel homme, quel courage ce commandant USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 340674
Bon, peut-être un chouya trop, je me rends pas compte Wink

Mais j'aime la réplique du doc à la fin :p

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MessageSujet: Re: USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée)   USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 Icon_minitimeSam 6 Mar - 0:39

Dans mon esprit, je le vois comme quelqu'un qui prend très à coeur ses responsabilités, quitte à en faire trop... comme c'est le cas ici.

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MessageSujet: Re: USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée)   USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 Icon_minitimeSam 6 Mar - 0:55

On le voit bien Wink

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MessageSujet: Re: USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée)   USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 Icon_minitimeSam 6 Mar - 1:09

Ceci dit, il est le capitaine, pas Dieu le père. Je ne pense pas que ce sera pas la dernière fois qu'un membre de l'équipage tentera de le freiner quand il en fera trop.

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MessageSujet: Re: USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée)   USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 Icon_minitimeSam 6 Mar - 1:16

Yep, faut qqn pour lui remettre les points sur les i ^^

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MessageSujet: Re: USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée)   USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 Icon_minitimeSam 6 Mar - 11:59

Chapitre XV,XVI et XVIII lus!^^

Un chapitre très sympa donc où j'ai vraiment apprécié la partie où T'savhek est le personnage central. J'aime bien en apprendre plus sur elle, sur sa vision du monde qui l'entoure! C'est assez sympathique, je trouve!

Quant à l'histoire proprement dite, je dois dire que tu sais mettre la pression! Car, avec toi, je suis sûr qu'il peut se passer à peu près n'importe quoi! Et c'est excellent, parce que le mystère reste entier!

J'avoue que le dernier chapitre publié ici, fut un vrai régal!
Il est vrai qu'Harligton est un personnage jusqu'au-boutiste. J'avoue que ça lui donne un certain charme!

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MessageSujet: Re: USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée)   USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 Icon_minitimeSam 6 Mar - 12:39

Den a écrit:
Un chapitre très sympa donc où j'ai vraiment apprécié la partie où T'savhek est le personnage central. J'aime bien en apprendre plus sur elle, sur sa vision du monde qui l'entoure! C'est assez sympathique, je trouve!
A mes yeux, un personnage réussi est l'élément essentiel d'une histoire réussie. C'est pour ça que j'adore m'attarder sur eux.
Mon regret dans ce deuxième opus, c'est que finalement le reste de l'équipage n'aura fait que tapisserie, sauf au début... et à la fin à venir. Dans le troisième opus, je compte les développer plus et jouer sur leurs interactions. Un peu comme dans la première histoire, en fait.
Den a écrit:
Quant à l'histoire proprement dite, je dois dire que tu sais mettre la pression! Car, avec toi, je suis sûr qu'il peut se passer à peu près n'importe quoi! Et c'est excellent, parce que le mystère reste entier!
En règle générale, moi non plus je ne sais pas ce qui va se passer. J'ai des idées notées à l'avance, mais il arrive parfois que j'oublie des détails essentiels. Ou que mes idées soient mauvaises, tout simplement.
Dans le dernier chapitre posté, si Harlington voulait à tout prix rester conscient, c'est qu'il voulait aider T'Savhek et Silkar à distance. Et le pire c'est que j'avais prévu que son aide serait primordiale. En réfléchissant un minimum, j'ai décidé que ça ferait beaucoup trop, que ça n'aurait aucune crédibilité. Donc j'ai retourné le problème : ce n'est plus l'auteur qui veut que son perso fasse quelques chose qui s'avèrerait idiot, mais le perso lui-même qui s'y croit un peu trop. Et dans ces cas-là, la "réalité" peut reprendre le dessus (en l'occurence Sulok qui cloue le bec à son supérieur en le rendant inconscient), ce qui donne des scènes sympas, je trouve.
Den a écrit:
J'avoue que le dernier chapitre publié ici, fut un vrai régal!
Il est vrai qu'Harligton est un personnage jusqu'au-boutiste. J'avoue que ça lui donne un certain charme!
C'était bien ça le noeud du problème : si j'avais suivi l'idée originelle, de non seulement le faire passer pour un jusqu'au-boutiste mais en plus de lui faire sauver la situation, la crédibilité aurait été proche de zéro. Déjà qu'avec la scène définitive, vous trouvez (et moi aussi, mais je trouve que c'est révélateur de la mentalité du perso) qu'il en fait trop, alors j'ose pas imaginer si j'avais été au bout de l'idée de base ! Razz

Comme d'habitude, il y a un équilibre à trouver pour ne pas tomber dans la caricature. A ce titre, la fin de l'histoire devrait être frustrante, mais c'est un choix de ma part pour accentuer le côté "réaliste". Pour la méga happy end, on repassera. USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 908219

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MessageSujet: Re: USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée)   USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 Icon_minitimeSam 6 Mar - 13:18

Avant-dernier chapitre. Wink

Chapitre 18 : Le sauvetage


T’Savhek avertit Silkar qu’elle avait terminé de mettre en place les grandes lignes du programme. Elle lui donna ses dernières instructions afin qu’il l’optimise et le rende opérationnel à grande échelle.
Pour sa part, en attendant qu’il en ait fini, elle s’attela à ouvrir un passage à travers les systèmes de sécurité du vaisseau. Ce programme violerait vingt-neuf protocoles de Starfleet, selon les calculs, elle devait donc créer autant de brèches pour pouvoir l’appliquer. La problématique était triple : faire en sorte que les systèmes de sécurité accepte de faire tourner le programme. Relier ce dernier au réseau de synthétiseurs du bord pour qu’ils reproduisent les ondes nécessaires à la protection du Baltimore. Enfin, installer une dérivation entre les synthétiseurs et le noyau du réacteur du vaisseau. La puissance de ce dernier était indispensable pour soutenir l’activité des synthétiseurs, dont les caractéristiques de base ne suffiraient pas à produire autant d’ondes simultanément.

T’Savhek et Silkar travaillèrent de la même manière que pour le programme proprement dit : elle se contenta d’ouvrir les brèches, désactivant les protocoles de sécurité qui entendaient lui mettre des bâtons dans les roues. À chaque fois, c’était comme lancer une corde au-dessus d’un précipice en l’accrochant de l’autre côté. À charge pour Silkar de transformer ce mince passage en pont.
Elle était si concentrée sur sa tâche colossale qu’elle en oublia le temps qui s’écoulait, inexorable, jusqu’à s’en rappeler. Glacée, elle constata que son fiancé et elle travaillaient sur les consoles informatiques depuis plus d’une heure. Elle estima rapidement qu’il ne leur en faudrait pas le double pour terminer.
Les deux Vulcains terminèrent cinquante-deux minutes plus tard. T’Savhek n’avait pas le temps de vérifier la viabilité de leurs modifications, aussi enclencha-t-elle sans attendre leur programme.
Les lumières vacillèrent un instant et des alarmes se déclenchèrent sur plusieurs consoles de sécurité. Le programme engendrait manifestement des dommages collatéraux non prévus sur certains circuits et systèmes du Baltimore. T’Savhek pianota furieusement sur sa console pour redistribuer la puissance du vaisseau. Quand ses manœuvres ne suffisaient pas, elle désactivait carrément les éléments compromis ou en danger. Heureusement, aucun système vital ne semblait touché.
Quand la dernière alarme se tut, elle attendit quelques secondes, au cas où de nouveaux problèmes surgiraient.
La situation semblant stabilisée, ne lui restait plus qu’un ultime test à mener. Elle récupéra l’unité de téléportation, composa les coordonnées de la cellule soffrée et lança la procédure de téléportation. Rien ne se passa.
– Du bon travail, T’Savhek, constata Silkar. L’analyse poussée de la dérivation que nous avons mise en place sera très riche en enseignements.
– Certes, Silkar. Mais nous verrons cela plus tard. Courez à l’armurerie sur le pont B et ramenez-moi une mallette de phaseurs. Le code de la porte est « SJIFK56KIPM896DGFT3 ».
– Retenu, fit Silkar avant de quitter la salle des machines.
Elle coupa leur système parasite, attendit quelques secondes et le remit en route. Nulle nouvelle alarme. Leur bricolage avait l’air de vouloir tenir.
Elle rejoignit Silkar et s’empara de la mallette :
– Je retourne chercher nos hommes. À mon signal, vous coupez notre programme.
Sans attendre de réponse, elle courut jusqu’à la salle de téléportation et s’installa sur l’unique plot de la pièce.
– Maintenant, Silkar.

– Ce n’est que moi, fit T’Savhek en apparaissant au milieu des prisonniers.
Elle fut soulagé de voir que rien n’avait changé en bas. Nulle mauvaise surprise, pas de Soffrés bardés d’armes pour l’accueillir. Ils n’avaient pas encore dû se rendre compte de la disparition de certains des membres de Starfleet.
– Pas un bruit. Nous semblons avoir réussi. Lupescu, distribuez les phaseurs au cas où nous serions interrompus par les Soffrés le temps de remonter tout le monde. O’Connor, je vous confie l’unité de téléportation. Les coordonnées du Baltimore sont pré-rentrées, vous aurez juste à appuyer ici. Remontez deux personnes à la fois en commençant par les scientifiques de l’avant-poste. Equipe de sécurité du Baltimore, en position !
Dorin Lupescu, Gork Nimar, Kimiko Heitashi et Gotram s’alignèrent le long des barreaux, phaseur en mains, prêts à tirer sur tout Soffré qui surgirait par le couloir.
T’Savhek prit Jussé à part :
– Merci, Jussé. Sans vous, rien de tout cela n’aurait été possible.
– Que va-t-il se passer, désormais ? demanda le Soffré.
– Je crains que mes hommes et moi-même devions repartir. Nous ne pourrons rien faire de plus seuls, sauf nous faire reprendre.
– Vous allez nous abandonner ? s’insurgea Jussé.
– Au contraire. Nous allons regagner l’espace de la Fédération et revenir avec des renforts. Je refuse de laisser Sender arriver à ses fins.
– Avec des troupes et votre technologie à nos côtés, nulle doute que la Résistance vaincra !
– Je ne pense pas que Starfleet soit d’accord pour un soutien militaire direct. Néanmoins, il existe un autre moyen de vous aider. Sender fait mener des recherches sur ce qui tue les Soffrés à la surface. Si la Fédération parvient à résoudre ce mystère avant lui, tous ses plans de se faire déifier par les vôtres tomberont à l’eau.
– Peut-être, avança Jussé, dubitatif.
– Nous n’avons pas beaucoup de temps, continua T’Savhek en constatant que O’Connor avait déjà réalisé trois aller-retour. Avant de partir, nous allons récupérer les relevés effectués par nos scientifiques de l’avant-poste. Je vais en outre vous prélever un peu de sang et un échantillon épidermique. Avec cela, nous devrions avoir tout ce qu’il nous faut pour aider votre peuple.
– Si ça ne suffit pas, vous aurez agi en vain. Je veux venir avec vous, mieux vaut que vous ayez un cobaye sous la main.
T’Savhek réfléchit quelques secondes, d’accord avec les avantages indéniables de la proposition du Soffré. Malheureusement, comme ils ignoraient ce qui tuait les Soffrés une fois sortis de leurs cavernes, elle dut décliner l’offre de Jussé. Alors qu’il ne restait plus dans la cellule que O’Connor, Lupescu, Jussé et T’Savhek, cette dernière conclut :
– Donnez-moi une fréquence sur laquelle vous joindre. Je vous fais la promesse que nous reviendrons.
– Qu’est-ce qui me dit que votre Fédération ne va pas vous désavouer et nous laisser nous débrouiller seuls ?
– Derrière les nobles sentiments se cachent souvent une réalité bien plus terre à terre. La Fédération va se laisser convaincre de vous aider car votre technologie de téléportation va l'intéresser au plus haut point, c’est certain.
– Je vois, fit Jussé, quelque peu déçu. Je compte sur vous, T’Savhek. Et saluez votre commandant de ma part.
– Ce sera fait, Jussé. Dès que nous serons à bord du Baltimore, nous vous renverrons votre unité de téléportation. Bonne chance à vous.

Dès qu’elle eut regagné le navire, T’Savhek ordonna la remise en route du programme anti-téléportation. Elle fut soulagé d’apprendre qu’il fonctionna à nouveau.
De retour sur la passerelle, elle s’installa dans le fauteuil de commandement avec le sentiment incongru de voler la place. Voir Garcia et Inriek aux postes de pilotage et de navigation lui mit du baume au cœur : la situation semblait bien partie pour se normaliser.
– Cap sur l’avant-poste, monsieur Garcia.
Elle ouvrit un canal de communication sur l’accoudoir de son fauteuil et dit :
– Silkar, préparez-vous à télécharger toutes les données que vous avez recueillies sur Narnaya Prime. Dès que ce sera fait, nous quitterons la planète. Infirmerie, qu’en est-il de l’état du commandant ?
Quand l’infirmier Thif répondit, T’Savhek entendit un concert d’alarmes médicales en fond sonore.
– Ici Thif, répondit l’infirmier, qui avait d’ores et déjà repris sa place aux côtés de Sulok. Ce n’est pas le moment ! Nous vous rappelons dès que possible !
Il coupa brusquement la communication.

Harlington était sans nul doute dans un état critique. T’Savhek sentit une boule se former dans sa poitrine. Elle s’en étonna. Certes, ils n’étaient pas qu’un simple commandant et sa subordonnée l’un pour l’autre, ils se connaissaient maintenant depuis un certain temps, mais tout de même… Elle trouva si étrange d’être troublée à ce point qu’elle refusa d’explorer plus avant ses sentiments.
– Monsieur Garcia, dès que le téléchargement sera effectif, cap sur la base stellaire 23.

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MessageSujet: Re: USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée)   USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 Icon_minitimeSam 6 Mar - 13:40

Oh, on sent qu'on approche de la fin ^^

Sont pas intelligents ces Soffrés, ouf :p

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MessageSujet: Re: USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée)   USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 Icon_minitimeSam 6 Mar - 13:48

Vrai que j'aurais pu me fendre de deux scènes supplémentaires concernant Sender, maintenant que j'y pense, histoire de justifier la tranquilité dans laquelle baigne les prisonniers pendant leur évasion, et une autre avec sa réaction en retrouvant la cellule vide.

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MessageSujet: Re: USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée)   USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 Icon_minitimeSam 6 Mar - 13:49

Oui, surtout que dans le passage précédent, tu insistes sur le fait que ça serait un miracle si personne ne s'apercevait de leur disparition, vu qu'ils savent que le commandant est mourant Wink

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MessageSujet: Re: USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée)   USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 Icon_minitimeSam 6 Mar - 13:51

Je prends bonne note de cette remarque, qui ressemble à une incohérence !

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MessageSujet: Re: USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée)   USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 Icon_minitimeSam 6 Mar - 18:09

Citation :
A mes yeux, un personnage réussi est l'élément essentiel d'une histoire réussie. C'est pour ça que j'adore m'attarder sur eux.
Mon regret dans ce deuxième opus, c'est que finalement le reste de l'équipage n'aura fait que tapisserie, sauf au début... et à la fin à venir. Dans le troisième opus, je compte les développer plus et jouer sur leurs interactions. Un peu comme dans la première histoire, en fait.
Alléchant! C'est vrai que des personnages réussi font une bonne histoire! Ce qu'il y a de bien avec les personnages que tu crées, c'est qu'ils sont profondément humains!
Citation :
En règle générale, moi non plus je ne sais pas ce qui va se passer. J'ai des idées notées à l'avance, mais il arrive parfois que j'oublie des détails essentiels. Ou que mes idées soient mauvaises, tout simplement.
Dans le dernier chapitre posté, si Harlington voulait à tout prix rester conscient, c'est qu'il voulait aider T'Savhek et Silkar à distance. Et le pire c'est que j'avais prévu que son aide serait primordiale. En réfléchissant un minimum, j'ai décidé que ça ferait beaucoup trop, que ça n'aurait aucune crédibilité. Donc j'ai retourné le problème : ce n'est plus l'auteur qui veut que son perso fasse quelques chose qui s'avèrerait idiot, mais le perso lui-même qui s'y croit un peu trop. Et dans ces cas-là, la "réalité" peut reprendre le dessus (en l'occurence Sulok qui cloue le bec à son supérieur en le rendant inconscient), ce qui donne des scènes sympas, je trouve.
En effet, ça donne une scène très sympathique! J'en reviens donc à ce que j'ai dit plus haut sur les personnages profondément humain! C'est vraiment un plus pour tes productions!
Citation :
Comme d'habitude, il y a un équilibre à trouver pour ne pas tomber dans la caricature. A ce titre, la fin de l'histoire devrait être frustrante, mais c'est un choix de ma part pour accentuer le côté "réaliste". Pour la méga happy end, on repassera.
Et c'est un équilibre difficile à trouver. En fait, je pense que, plus on s'attache à son personnage, moins on a envie de lui donner des défauts, et pourtant, ce sont les défauts qui le rendent attachant! C'est assez amusant, quand on y pense Razz

Pour la lecture du prochain chapitre, je devrais attendre ce soir ou demain, hélas!^^

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MessageSujet: Re: USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée)   USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 Icon_minitimeLun 8 Mar - 14:31

Suite et fin de l'histoire, épilogue inclus. Very Happy

Chapitre 19 : Sur le chemin du retour


Journal personnel de Harry Harlington, date stellaire 1618,2.

Cela fait déjà cinq jours que le docteur Sulok m’a rafistolé, et deux qu’il m’a autorisé à regagner mes quartiers. Je ne suis plus le commandant de bord : ce maudit Vulcain m’a ni plus ni moins démis de mon commandement.
Lors de mon réveil suite à l’opération, j’ai aussitôt voulu prendre contact avec T’Savhek, afin de me mettre au courant des événements survenus pendant ma mise à l’écart forcée. Mal m’en a pris : Sulok a fondu sur moi comme un prédateur sur une proie et m’a donné l’ordre – oui, donné l’ordre, à moi, son commandant ! – de prendre du repos.
Je dois avouer que l’envoyer paître, comme je l’ai alors fait, m’a mis beaucoup de baume au cœur. Ce diable aux oreilles pointues en est resté comme deux ronds de flanc pendant d’interminables secondes, une éternité de bonheur quand j’y repense. Clouer le bec à un Vulcain n’est pas chose aisée, et comme en plus je ne l’aime pas, c’était d’autant plus jouissif. J’ignore s’il s’était déjà frotté à l’argot terrien, mais j’aime à croire que je lui ai appris quelques insultes hautes en couleur à cette occasion.
Si, avec le recul, je suis le premier à reconnaître que mon attitude a été d’une puérilité sans nom, je ne regrette pas une seule de mes paroles. Peut-être aurais-je dû m’excuser depuis, mais c’est au-dessus de mes forces. Nous ne nous apprécierons sans doute jamais mais sommes assez adultes pour faire la part des choses. L’essentiel est que nous soyons capables de travailler ensemble.
Quoi qu’il en soit, je dois admettre que la réponse qu’il m’a alors faite m’a sérieusement remis les pieds sur terre. Il a ni plus ni moins décrété que je n’étais pas en état de diriger le navire : fort de son autorité d’officier médical en chef et avec son habituel ton glacial voire cassant, il m’a démis de mes fonctions. Ce fut dès lors à mon tour d’être frappé de stupéfaction. Je me demande s’il a autant savouré ma stupéfaction que moi la sienne un instant plus tôt.
Je ne le lui avouerai jamais, même sous la torture, mais il a eu raison : mon besoin de savoir, de contrôler les choses, bref d’assumer mes responsabilités de commandant coûte que coûte étaient totalement déraisonnables.

Pendant ces trois jours passés à l’infirmerie, le stress a eu le temps de retomber. J’ai profité comme j’ai pu de l’accès aux ordinateurs de bord qu’il a bien voulu m’accorder deux demi-heures par jour pour m’informer de la situation.
Quand j’ai enfin pu regagner mes quartiers, j’étais dans un état de langueur qui confinait à la déprime. Un sentiment d’inutilité m’habitait. T’Savhek avait parfaitement pris les choses en main suite à mon indisponibilité, avec sa compétence habituelle. Si j’avais été éliminé par Sender, l’équipage et les scientifiques de l’avant-poste auraient tout de même été sauvés grâce aux actions de mon officier en second.
Depuis, je remonte doucement la pente. Mes officiers m’y ont indirectement aidés. Un vœu de prompt rétablissement par-ci, un sourire par-là. Parfois, je replonge sans crier gare dans un état de torpeur. À chaque fois que je croise T’Savhek et Silkar ensemble, en fait.

Comme prévu par T’Savhek, Starfleet a été très intéressé par la technologie de téléportation des Soffrés. La Fédération a d’ores et déjà accepté de mener des recherches sur la mystérieuse cause qui tue les Soffrés en surface. Silkar a pris la tête de ces études, secondé un temps par Sulok et Thif. Dès que les premiers protocoles de recherche ont été mis au point, Silkar s’est adjoint l’aide de plusieurs équipes scientifiques de haut vol de la Fédération. Savoir que plusieurs laboratoires de Starfleet sont impliqués me donne bon espoir qu’une solution puisse être trouvée rapidement.
Je ne peux m’empêcher d’éprouver de la frustration à l’évocation des Soffrés. J’aurais préféré que nous trouvions une solution pour les aider tant que nous étions sur place. Alors que là, nous semblons être partis comme des voleurs. J’ai beau avoir retourné la situation dans tous les sens des centaines de fois depuis, je ne vois malheureusement pas ce que nous aurions pu faire de plus. Je pense que la Fédération trouvera une solution avant Sender, mais qui sait ce qui se produira sur la planète avant que la Fédération n’y revienne ?

Il plane toujours une atmosphère étrange au sein de mon équipage. Sulok et Thif sont inséparables ; ils sont très formalistes l’un envers l’autre et semblent faire des efforts exagérés pour que leurs relations professionnelles ne dérapent pas à nouveau. Ils ont repris leurs propres recherches sur le virus hélicondratile.
L’enseigne Kimiko Heitashi semble avoir surmonté le deuil de son amour rejeté par le sous-lieutenant Garcia. Ce petit bout de femme est plus solide qu’elle n’en a l’air. Son espièglerie naturelle refait parfois surface, même si elle est moins spontanée qu’auparavant. Je pense qu’elle se blinde, je la sens plus dure, mûrie par cette mauvaise passe.
Le
Baltimore est un petit navire, les rumeurs ont tôt fait d’y circuler. Il est arrivé accidentellement jusqu’à mes oreilles que Garcia a tenté une réconciliation avec Heitashi, et qu’elle l’a envoyé promener. Je crois que la cote de popularité du navigateur ibérique n’est pas prête de remonter avant un long moment.
T’Savhek a été au bout de l’idée qu’elle avait annoncé avant notre rencontre avec les Soffrés. Elle et son fiancé sont venus me demander de les marier. C’est l’une de mes prérogatives de commandant de bord. Leur mariage ne sera véritablement entériné qu’après une cérémonie traditionnelle sur Vulcain, mais ils aiment l’idée d’être également mariés en tant que membres de Starfleet. Peut-être une manière d’honorer leur double allégeance envers Vulcain et la Fédération. Je l’ignore et n’ai pas eu le cœur à le leur demander. Je me suis contenté d’accepter sans enthousiasme de présider la cérémonie. J’espère que ça ne s’est pas trop vu.
Silkar, nonobstant ces longs cheveux très inhabituels chez un membre de son peuple, ne semble pas sortir du moule duquel sont issus les Vulcains. Froid et méticuleux. Plus serein que glacial, en fait. Je crois que je le considère comme une quelconque connaissance vaguement amicale. À part sa fiancée, nous n’avons pas d’atomes crochus. Nous nous contentons donc de faire montre de courtoisie l’un envers l’autre.
Je suis néanmoins partagé : je suis content pour eux, ou du moins je m’y force, et d’un autre côté il m’arrive d’être saisi de pincement au cœur en sachant que cette femme aussi magnifique qu’intelligente ne sera jamais mienne. Ai-je donc été si stupide avec mes espérances ? Sans doute que oui. J’ai entendu parler de mariages humano-vulcains, et même d’enfants nés de ses unions, mais ils sont extrêmement rares. Des anomalies plutôt que la norme.
Je vivrai donc avec la norme. Elle mariée avec l’un des siens, et moi… et moi, que me reste-t-il ? La solitude du commandement ? Diriger un navire était mon rêve et il s’est accompli. Je me considère toujours comme faisant mon apprentissage du poste, mais je suis très satisfait de l’évolution de ma carrière professionnelle. J’ose simplement croire que ma vie ne se bornera pas à cette seule réussite.


Épilogue


Dès que Sulok l’eut à nouveau déclaré apte au service, Harlington put procéder au mariage de T’Savhek et Silkar. Cérémonie très étrange à ses yeux.
L’équipage et les scientifiques humains de l’avant-poste étaient prêts pour faire une fête du tonnerre, et ils avaient failli applaudir ou lancer des vivats quand Harlington avait prononcé le rituel « Vous êtes désormais mari et femme ». Mais les époux s’étaient contentés d’un simple hochement de tête à l’attention de Harlington. Ils avaient levé la main droite, index et majeur collés et pointés vers le haut, et joints ces doigts. Ainsi unis, ils s’étaient dirigés vers le buffet dressé pour l’occasion et avait recueilli les félicitations modérées de leurs compatriotes.
Les non-Vulcains présents ne surent pas trop comment réagir, leurs sourires et félicitations ne récoltant que hochements de tête guindés de la part des nouveaux mariés.
Harlington sourit intérieurement : voilà une ambiance qui n’aurait pas déparé à une cérémonie funèbre menée dans la dignité la plus stricte. Il se demanda si, une fois que l’équipage aurait profité de l’alcool – illicite, mais personne n’eut le mauvais goût d’en faire la remarque, y compris parmi les Vulcains – servi au buffet pour l’occasion, il ne se trouverait pas un membre d’équipage un peu gris pour taper dans l’épaule du marié pour le féliciter.
Si cette perspective l’amusait, il l’avait tout de même anticipée et demandé à Lupescu de veiller à ce que personne ne dépasse les bornes.

La petite fête fut réussie aux yeux de Harlington. Son équipage sut se tenir, dans une ambiance conviviale. Vulcains et non-Vulcains avaient fini par se mêler indifféremment et les conversations avaient fusé, sur des sujets variés : comparaisons entre coutumes humaines et vulcaines, politique de Starfleet, dernières avancées technologiques et perspectives à venir. Harlington saisit même au vol un débat sur la migration des oiseaux merleaxis de Vinorus VII. Même Garcia semblait avoir réussi à s’intégrer à nouveau.
Quand la fatigue le gagna, mélange d’un léger abus de cocktails et d’une condition physique toujours en convalescence, il félicita une dernière fois les époux et se retira.

Au détour d’une coursive, il trouva Kimiko Heitashi adossée juste à côté de la porte de ses quartiers, le regard dans le vague.
– Tout va bien, enseigne ? demanda-t-il avec un vague sourire.
Il ne lui avait pas échappé que Heitashi n’avait pas été la dernière pour lever le coude, à tel point qu’il avait dû demander à Lupescu de la rappeler discrètement à l’ordre.
– Je… je crois qu’il vaut mieux que j’évite de bouger pour l’instant, commandant. Ça… tourne.
Il se demanda s’il devait la rabrouer et décida de n’en rien faire. Les circonstances étaient exceptionnelles, il pouvait bien passer l’éponge.
Elle colla ses yeux noirs dans les siens et il se sentit électrisé. Quand elle se jeta dans ses bras et l’embrassa fougueusement, il répondit instinctivement à son étreinte.
C’est à tâtons qu’elle ouvrit la porte de ses quartiers et qu’ils y disparurent sans se séparer, accrochés l’un à l’autre presque désespérément.

Dès lors, une nouvelle vie commença sur le Baltimore. Jusqu’à ce que deux semaines plus tard, Dorin Lupescu voit une licorne apparaître devant ses yeux dans une coursive du vaisseau…

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MessageSujet: Re: USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée)   USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 Icon_minitimeLun 8 Mar - 17:50

Voilà, j'ai lu les deux derniers chapitres et l'épilogue^^
On peut dire que c'est un final intéressant que tu nous offres là!
J'ai beaucoup aimé le dernier chapitre. Le fait que ce soit le "Journal personnel de Harry Harlington" est très appréciable et inattendu!
Et tout se termine par un petit mariage^^
Vraiment, j'ai apprécié ton histoire!

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MessageSujet: Re: USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée)   USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 Icon_minitimeLun 8 Mar - 21:56

Merci Den !

Je peux d'ores et déjà annoncer qu'il y aura trois autres histoires de Harlington et T'Savhek : une novella (l'opus 3) et deux romans (un préquel, qui relatera les événements survenus à bord de l'USS Eagle, esquissés et rappelés de temps à autres, ainsi que l'opus 4).

Evidemment, je n'attaque pas ça demain ni même dans un mois ! On en reparlera au second semestre.

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MessageSujet: Re: USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée)   USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 Icon_minitimeLun 8 Mar - 21:57

Ouch, que de projets en perspective :p

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MessageSujet: Re: USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée)   USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 Icon_minitimeLun 8 Mar - 21:58

Ouaip, j'en ai pas assez sous le coude, j'ai peur de m'ennuyer. USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 424640

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MessageSujet: Re: USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée)   USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 Icon_minitimeJeu 27 Mai - 15:18

yop !

me revoilà !

après une pause de frustration (j'avais réécrit tout mon deuxième chapitre et mon pc a juste crashé et j'ai donc perdu tout ce que j'écrivais depuis un bail (j'ai perdu un paquet de données sur mes jeu de roles aussi)... bref j'ai decidé de réécrire mon deuxieme chapitre et j'en ai profité pour lire la suite !!!

dans l'ensemble, comme d'hab c'est du super taf !^^ j'adore :)

mais je dois dire que la fin mais laissé... sur ma faim Very Happy

le mariage ma laissé une impression d'inachevé... pas assez de description de ce moment, pas de sensation concernant le chef ingenieur, et on a un commencement au moment ou elle fait decollé de Baltimore, mais il n'est pas suivit, on ne sait donc pas ce qu'elle ressent ou pense... c'est assez fustrant je trouve ^^

en tout cas j'ai hate de lire la suite ! aller hop au boulot ! Razz
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MessageSujet: Re: USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée)   USS Baltimore II : Narnaya Prime (novella;Star Trek;terminée) - Page 5 Icon_minitime

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